À mesure que baisse le niveau des eaux, les dégâts provoqués par les inondations et le cyclone Idai font surface. Parmi les populations les plus durement touchées, certaines sont toujours coupées de l’aide extérieure alors que des dizaines de milliers de personnes se retrouvent sans abri et des centaines de familles séparées.
Depuis le début de la crise, le CICR travaille main dans la main avec la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge pour porter secours aux populations sinistrées au Mozambique, au Zimbabwe et au Malawi.
« Lorsque nous rejoignons des populations coupées du monde par les inondations et glissements de terrain, nous sommes frappés par la résilience des gens qui traversent pourtant des difficultés considérables. Nos équipes de spécialistes de l’eau, des moyens d’existence et de la santé se déploient aussi vite que possible pour évaluer les besoins immédiats et y répondre », explique Hicham Mandoudi, qui dirige les efforts de secours du CICR depuis Chimoio, au Mozambique.
« Le problème pour nous, c’est que les corps ne sont pas profondément enterrés, mais plutôt recouverts d’arbres et de débris végétaux. Mais dès qu’il y aura du vent ou de la pluie, ces débris seront emportés et les corps réapparaîtront. Ils auront alors besoin d’une sépulture permanente », indique Stephen Fonseca, spécialiste en médecine légale du CICR travaillant sur le terrain au Mozambique.