Into the Dark // Saison 1. Episode 6. Treehouse.
Bon, je pense que James Roday devrait rester acteur où dans Psych il était très bon et arrêter d’écrire des histoires. Car sincèrement, « Treehouse » c’est pas la joie. Même s’il ajoute un peu de sorcellerie là dedans avec un twist amené avec les gros sabots, cela ne fonctionne pas comme j’aurais pu l’espérer. En voilà une allégorie qui ne fonctionne pas alors que récemment, la série proposait des intrigues bien plus efficaces. Ici, on se retrouve avec une histoire qui au départ tient la route et tombe rapidement dans tous les poncifs du genre pour servir au final un épisode plus que ridicule. En une heure et demie, « Treehouse » tourne beaucoup autour du pot et son twist final ne parvient pas vraiment à sauver le tout car il s’avère bien trop prévisible. Si l’idée de parler du mouvement #MeToo et d’en faire une allégorie avec des sorcières pouvait être intéressante sur le papier, ce n’est pas spécialement le cas dans cet épisode. On a même l’impression que l’histoire discrédite finalement ces femmes qui se battent pour se faire respecter dans cette industrie. Je ne sais pas ce que James Roday avait en tête quand il a écrit cet épisode, mais par moment j’ai plus eu l’impression de voir une mauvaise blague tourner au vinaigre qu’autre chose.
Un agent de célébrités tente d’échapper à une récente vague de mauvaise presse en se réfugiant dans la maison dans les bois de sa famille, mais les fantômes de son passés sont de partout et viennent collecter leurs dettes.
Jimmi Simpson est alors coincé au beau milieu de ce truc sans grand intérêt. C’est un acteur que j’aime beaucoup et je suis sûr que dans une intrigue différente il aurait pu faire la différence. J’ai donc l’impression que le concept même de Into the Dark (qui est de faire un épisode par mois en rapport avec un élément du mois en question) se perd aussi complètement alors qu’il aurait presque été plus intéressant de faire un épisode sur la St Patrick ou même Mardi Gras. Les personnages manquent de caractère et de fond, du coup aucun d’entre eux n’est réellement touchant ou attachant. On se moque au bout de vingt minutes du destin de chacun donc la tournure prise par les évènements dans la seconde partie de l’épisode n’a finalement aucun intérêt. James Roday a probablement besoin de faire un vrai stage d’écriture, mais aussi de mise en scène. L’épisode reprend alors tous les poncifs de la série télévisée actuelle (et le fait qu’il ait réalisé des épisodes de … Rosewood, ne met guère en confiance). Du coup, l’objet final est un gâchis complet de talents, notamment parmi les membres du casting et d’un point de départ qui aurait curieusement pu être réellement intéressant.
Note : 0/10. En bref, une horreur (dans le pire sens du terme).