Un service contre la désinformation
Ce mardi 2 avril, WhatsApp a publié un communiqué où il annonçait le lancement d'un service qui permet de vérifier la véracité des informations partagées sur l'application de messagerie. Il a été annoncé que désormais, les messages envoyés par les utilisateurs sont classés en quatre catégories : vrais, faux, trompeurs ou contestés. Le communiqué a également dévoilé la création d'une base de données qui rassemble tous les contenus concernés dans le but de mieux comprendre la désinformation.
Il a été annoncé que " Checkpoint Tipline " peut recevoir les messages sous forme d'images et de vidéos. Ce nouveau service de WhatsApp en Inde est également capable de traiter les messages écrits en anglais, mais aussi dans quatre langues régionales.
WhatsApp fait le ménage
Depuis le début des campagnes en Inde, plusieurs centaines de fake news ont été supprimés sur WhatsApp. Facebook Inc, la société mère de l'application a d'ailleurs dévoilé le lundi 1er avril que plus de 700 comptes et près de 400 pages ont été supprimés en Inde et au Pakistan. Accusée de " comportement inauthentique ", la majorité de ces comptes et pages seraient liés au parti de l'opposition du Congrès indien et à l'armée.
Ce nouveau service est une nécessité
WhatsApp compte près de 200 millions d'utilisateurs en Inde, d'où le danger que représente la désinformation via le réseau social. C'est ainsi que pour essuyer les critiques et prouver sa bonne foi dans sa lutte contre les fake news, l'appli de messagerie s'est associée avec la start-up locale Proto ainsi que deux autres organisations expérimentées pour mettre en place son nouveau service. " Le défi de la désinformation virale nécessite plus de collaboration et ne peut être résolu par une seule organisation ", a déclaré WhatsApp dans son communiqué.