En ces pages lumineuses défilent les jours perdus, des chanteurs has been, des ratés, des nouveaux propriétaires heureux, les règles improbables d'un nouveau jeu, les joies de la hiérarchie en entreprise, des lettres anonymes pour enchanter le quotidien, les conseils judicieux : "Quand t'as pas de réponse, te pose pas la question", les autres conseils de ceux qui pensent qu'il faut écrire autre chose, des gens pétris de bonnes intentions, des textes et des personnages variés, pour finalement détecter, au détour d'une déconvenue, entre les lignes, le bonheur, discret suffit pas d'écrire des histoires, il faut que l'auteur en soit une, bien communicante, une histoire qui fascine ou qui fait envie, avoir été l e type ou la fille qui ça aide à vendre des livres. " "Le bonheur, c'est un hôtel qui n'est jamais complet, un hôtel où il y a toujours des chambres libres. Des chambres vides dans lesquelles on vient pour s'allonger sans trop froisser le dessus-de-lit et prendre un petit moment pour rêver." Et puis surtout, ce besoin, cette envie d'écrire et de peindre ces portraits, même si cela ne plaît pas toujours aux éditeurs. "Ce n'est pas lié à votre talent, mais votre problème voyez-vous, c'est que vous ne connaissez personne et que personne ne vous connaît.", disent-ils... Ce sont c es mêmes éditeurs qui aujourd'hui traquent pour certains effectivement les comptes bien fournis en followers sur les réseaux sociaux et demandent ensuite à l'intéressé s'il n'aurait pas envie d'écrire...
Faisant fi de ce monde impitoyable, dans ses microfictions enchanteresses, David Thomas manie à merveille l'art de la suggestion. Si ces histoires nous ressemblent tant, c'est que tel un Molière moderne, l'auteur peint nos vices humains en nous invitant à en rire...
Présentation de l'éditeur : Editions Anne Carrière
Merci à l'éditeur et à l'auteur.