Dans un communiqué, le sénateur du Morbihan a relevé que cette visite "suscite des réserves dans un certain nombre de milieux en France dans la mesure où le chef de l'Etat syrien ne peut ignorer l'importance des crimes commis au Liban pour lesquels il existe de fortes présomptions quant à l'implication de la Syrie".
Josselin de Rohan, président (UMP) de la commission des Affaires étrangères et de la Défense du Sénat, a exprimé samedi des réserves sur la venue à Paris du président syrien Bachar al-Assad, qui doit participer au sommet UE-Méditerranée puis assister au défilé du 14 juillet.
Dans un communiqué, le sénateur du Morbihan a relevé que cette visite "suscite des réserves dans un certain nombre de milieux en France dans la mesure où le chef de l'Etat syrien ne peut ignorer l'importance des crimes commis au Liban pour lesquels il existe de fortes présomptions quant à l'implication de la Syrie".
Selon M. de Rohan, "le tribunal international créé par les Nations unies (doit) continuer à instruire sur le meurtre de (l'ex-Premier ministre libanais) Rafic Hariri et tout mettre en oeuvre pour faire la lumière sur les origines et sur les responsables de cet assassinat".
Il a estimé en outre que "tous les auteurs des crimes commis au Liban devraient être poursuivis et traduits devant une juridiction, au besoin en étendant la compétence du tribunal international".
Le responsable sénatorial est un proche de Jacques Chirac, qui a décidé, sans donner d'explication, de ne pas participer aux cérémonies du 14 juillet. Cette absence de l'ancien président, qui fut très lié à Rafic Hariri, a été attribuée par la presse à la venue au même moment du président syrien.
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