Pierra Menta: skier et grimper sans limite

Publié le 30 mars 2019 par Podcastjournal @Podcast_Journal
i["J'ai commencé la compétition il y a juste deux ans"i] introduit le skieur qui avait alors participé pour la première fois à cette course mythique en compagnie d'un autre coéquipier. Déjà sur des skis à deux ans (une précocité sans doute aidée par sa mère alors monitrice de ski), c'est à 10/11 ans qu'il a intégré le club alpin fréquenté jusqu'à sa majorité. "Le ski de randonnée classique, j'ai commencé à 14/15 ans".

Un parcours complet toutefois ralenti par les études entreprises: après prépa puis intégration de l'ENS Lyon pour une formation dédiée à la géologie, Hugo a souhaité faire une pause dans son cursus scolaire classique afin de retourner à ses premières amours. "La géologie me plaisait, mais je ne me voyais pas travailler dedans. Je me suis donc consacré à l'avancement de mes diplômes Brevet d'État de ski alpin et diplômjavascript:void(0)e de guide de haute montagne". "C'est au lycée que je me suis mis à l'escalade. Quand on a un petit affect pour la montagne par le biais du ski et qu'on se met à grimper, c'est naturellement qu'on a envie d'aller à l'extérieur". Une voie conséquemment tracée en direction de l'alpinisme et des sommets que le touche-à-tout a découvert grâce à des amis. Cascades de glace en hiver, alpinisme en été sont régulièrement additionnés de parapente, vélo, course à pied et même kitesurf. "Je suis un hyperactif" concède Hugo avant de revenir sur ses plus belles expériences.

"Le haut niveau en alpinisme consiste à aller à l'étranger, à faire des expéditions. Pour le moment j'en ai fait trois: au Pérou, en Géorgie et en Alaska". Trois défis aussi différents qu'enrichissants qui ont marqué le baroudeur tant par l'émotion suscitée (première expédition en autonomie complète au Pérou) que par leur technicité: "La Géorgie est la plus dure que j'ai faite pour le moment". Pas de nouvelle compétition en prévision pour l'infatigable sportif qui projette néanmoins de relever de nouveaux défis. "Jusqu'à présent j'ai fait des expéditions d'alpinisme, maintenant j'aimerais les faire à ski, aller skier un sommet assez haut, aux alentours des 7.000 mètres d'altitude". Un projet d'envergure qui nécessitera une longue préparation en amont, ce qui n'a pas été le cas pour la Pierre Menta. "Normalement il faut s'y prendre en octobre/novembre et faire ce qu'on appelle du volume: beaucoup de dénivelé à des intensités faibles au départ, et plus hautes ensuite. On a décidé d'y aller tard, on était donc mal préparés". Un aveu qui laisse rêveur après l'avoir vu avaler approximativement 2.200 mètres de dénivelé positif quelques heures auparavant, et ce avec un large sourire.

Lors de cette 34e Pierra Menta qui s'est déroulée du 13 au 16 mars 2019, et qui a lieu chaque année depuis mars 1986, plus de 400 compétiteurs (en binômes) ont pris le départ pour tenter de parcourir les 10.000 mètres de dénivelé positif que compte la course mythique. Réputée pour être la plus complexe des courses de ski d'alpinisme, la Pierra Menta 2019 n'a pas failli à sa réputation, et malgré des conditions météorologiques peu favorables les trois premiers jours (neige, pluie, brouillard) les skieurs ont tenu bon et profité pleinement de ces quatre épreuves hors normes.

Même enthousiasme du côté des spectateurs qui ont gravi par milliers le col de la Forclaz ou encore la Tête de Cuvy pour soutenir les engagés. Du fait d'un redoux et des risques d’avalanches, la quatrième étape n'a pu passer par le tant attendu Grand Mont, mais un soleil providentiel affiché en ce dernier jour de course a conféré au final toute sa magie. Le binôme français composé de Didier Blanc et Valentin Favre s'est emparé de la première place au classement général avec un temps de 11h28mins41s.

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