juin08
Non. Jamais savoir vivre ailleurs qu’à la ville. L’endurance de
l’anonyme. Écran salutaire. À l’instar de ma fumée de cigarette, des dieux hydrocarbures, bain de regards innommés, circulation perpétuelle exempte de tout point de départ, de la moindre
destination, rien ne saurait porter le poids de mes mondes mieux que la Cité. Protéger mes remparts. Ses anthracites, ses larmes et ses vulgarités. Autant de clairvoyances à la face du vide.
Appelle le vide. Se rendre au néant qu’elle honore. Fondre les vitres et redevenir sable…