Il y a quelques semaines, je me rendais à Paris pour tester en exclusivité un jeu que j'attendais avec beaucoup d'impatience. J'étais donc à l'event du K-day de Koch Media pour tester Metro Exodus et surtout en apprendre un peu plus sur l'histoire qui entourait le jeu. Très honnêtement, ce fut un pur plaisir et bonheur de me rendre pour la première fois dans un event de présentation de jeu.
Mais comme je te l'ai dit, j'en attendais beaucoup après Metro 2033 et Metro : Last Light, j'avais hâte de me remettre dans l'ambiance post-apocalyptique qu'a créée Dmitry Glukhovsky dans son roman. Alors est-ce que pour conclure cette saga exceptionnelle, le jeu Metro Exodus a fait un sans-faute ?
On quitte donc le métro de la ville de Moscou avec notre héros, Artyom pour se rendre dans des sentiers plus sauvages en direction de l'Est de la Russie. Découverte de merveilleux paysages, difficulté du jeu, action sont de la partie pour mon plus grand plaisir !
Dans cet opus, Artyom décide de partir à l'aventure en remontant à l'extérieur et en allant dans l'est de la Russie pour trouver des personnes ayant survécu à l'apocalypse nucléaire qu'il y a eu lieu. Il part alors avec les vétérans pour trouver des individus épargnés. Les survivants du Métro ne pensent pas qu'il y ait d'autres survivants.
On part donc à l'aventure à travers toute la Russie pour voir de nouveaux monstres, des paysages merveilleux et une histoire super intéressante. On va donc partir à la manière de la fin du film " Je suis une légende. " Pour traverser le pays en quête de survivants sans pour autant savoir s'il y en a véritablement. On peut alors clairement penser que le jeu change clairement d'optique avec un scénario complètement différent de ce qu'on a l'habitude de voir.
Mise en situation et Histoire Narrative
On rentre dans une locomotive Russe du nom d'Aurora avec ces compagnons d'armes, ce moyen de transport va nous permettre de traverser la Russie et découvrir différents paysages et surtout différentes saisons que ce soit l'hiver, l'été, l'automne. On est donc dans un monde semi-ouvert très difficile assez sombre et surtout hostile. On est jamais à l'abri et dans Metro Exodus, les quêtes secondaires ne sont pas importantes. C'est la quête principale qui domine et qui va nous prendre le plus de temps à la différence d'autres jeux qui viennent combler le jeu avec des quêtes annexes ici ce n'est clairement pas le cas.
Le jeu est donc développé pour nous faire suivre une histoire bien maîtrisée par les développeurs à tel point que l'on se demande si le monde ouvert l'est réellement ! Mais avec une dynamique qui change en fonction des phases de l'histoire, on prend rapidement l'habitude de vouloir poursuivre notre quête et cela devient extrêmement plaisant. Il faut bien sûr rappeler que le jeu est basé sur une trame narrative celle d'un livre et c'est dans ce sens que les développeurs ont travaillé. On s'en rend facilement compte et on ressent alors l'empreinte marquée du jeu depuis sa création.
On dispose alors de différents objectifs au fur et mesure que l'on avance dans le jeu avec des environnements qui varient. On aura alors des quêtes où infiltration ou bourrinage seront présents. Tout dépendra de la mission que l'on nous aura donnée. C'est donc la manière de jouer qui variera en fonction de nos missions et se permettre de tuer des gens infectés aura un impact dans la suite de l'histoire et principalement sur la fin du jeu !
Stratégie et Mise en situation délicate sont alors au rendez-vous, mais poussent le joueur dans des travers bien délicats amenant une certaine redondance dans l'aventure. On ne s'ennuie pas pour autant, mais on peut être clairement désarçonné au début de l'aventure.
Les développeurs de 4A Games ont su rendre l'intrigue efficace et pousser le joueur dans ces retranchements afin qu'un jeu d'aventure post-apocalyptique devienne un jeu avec des choix difficiles à faire comme si on était le héros que l'on incarnait.
Des compagnons importants : des missions données et des ordres à suivre
Metro Exodus c'est aussi des compagnons d'armes avec qui ont va devoir partager le quotidien. Si on le souhaite bien sûr. C'est dans les wagons du train que la relation avec les compatriotes va être mise en avant. On remarquera des PNJ qui vont faire leur vie clairement. Ils seront en train de manger, de discuter, de jouer de la musique. Dans ces phases, il faudra absolument discuter pour voir de nombreux dialogues et qui ont été écrit spécialement pour l'occasion. On a alors une immersion bien plus importante et de nous faire percevoir l'état d'esprit dans lequel sont nos frères d'armes suite à l'apocalypse qu'ils ont connue.
On ne peut cependant échanger avec eux puisque Artyom est privé de l'usage de la parole et cela donne des difficultés d'expression lors de certaines situations. C'est bien dommage et c'est notable. Cependant cette sensation interactions presque virtuelle disparaît rapidement suite à des échanges profonds d'un point de vue narratif avec les alliés comme les ennemis. On a forcément envie d'en apprendre plus sur tous les personnages et le jeu nous le propose au travers des différents territoires que l'on visite.
Des graphismes à couper le souffle !
C'est un des détails qui m'avaient marqué lors de mon event du K-Day. Les graphismes sont bluffants, saisissants. Je passais alors plus de temps à regarder les détails du jeu qu'à avancer dans l'histoire et les quêtes que je devais accomplir.
Alors j'en profitai pour regarder le moindre détail bluffant par la qualité. Je ne peux que vous conseiller de profiter du jeu en résolution 4K que ce soit sur ordinateur ou sur console de salon. Même si on doit l'avouer le jeu est bien plus agréable au niveau des détails sur PC, encore faut-il avoir une machine de guerre pour le faire tourner en ultra !
On se plonge alors dans un univers post-apocalyptique prenant et où le moindre détail a été travaillé. Que l'on soit en hiver sur un lac gelé ou dans une plaine automnale, le monde que l'on voit est empreint d'une mélancolie amenant à prendre conscience d'une guerre nucléaire effroyable.
Le travail du studio 4A Games est donc tout bonnement excellent et l'univers qu'ils ont su créer et parfait. Je n'en demandais pas plus et j'admire les paysages sans détacher le regard parfois au risque de me faire tuer par un ennemi qui débarque.
Que l'on soit à l'extérieur avec des paysages profonds à perte de vue ou dans des lieux intérieurs comme des bâtiments, le travail nous plonge réellement dans ce monde post-apocalyptique et on remercie énormément les développeurs du travail qu'ils ont apporté avec Metro Exodus. C'est clairement un monde à part qu'ils ont su donné à l'univers du jeu vidéo.
Je sais que les consoles font beaucoup, mais je ne peux qu'être impressionné par l'évolution qu'il y a eu entre Metro 2033 et Metro Exodus !
Une difficulté mesurée qui nous pousse dans nos retranchements
C'est le dernier détail dont je voulais te parler, c'est la difficulté du jeu. Lors de mes débuts, j'ai cru que j'avais mis une difficile pour commencer alors que non, je me trouvais dans une situation difficile, mais clairement pas insurmontable. C'était alors le premier ressenti que j'avais eu lorsque je jouai au jeu à l'event.
Maintenant que j'ai commencé ma propre partie, je peux vous le dire, Metro Exodus n'est pas difficile, il a surtout son rythme de jeu et il ne faut pas hésiter à explorer tous les recoins du jeu. On récupère alors des matériaux afin de confectionner des medkits, des armes à nettoyer, préparer des balles ou améliorer son masque à gaz. Bref, tu l'auras compris, il faut prendre du temps pour améliorer son stuff.
Au final, on se retrouve avec une contrainte permettant de donner de la difficulté au jeu et de rendre encore plus présent l'aspect oppressant de l'univers. Heureusement que les composants de nos armes sont évolutifs qui vont nous permettre de défoncer du monstre plus facilement même si les monstres deviennent de plus en plus costaud et badass !
On se rend donc vers des établis dès que l'on en croise un pour améliorer ces armes, préparer ces balles et son équipement. Le but étant d'être toujours à la pointe pour pouvoir avancer dans l'univers de Metro Exodus. N'oublions pas aussi de nettoyer ses armes au risque sinon de se retrouver avec des défaillances avec un pistolet qui s'enraye et nous oblige soit à passer directement sur une autre arme ou aux poings !
Euh IA, tu es où ?
Le dernier détail dont je voulais vous parler c'était le problème que j'ai rencontré avec les adversaires qui ne disposent pas d'une intelligence artificielle puissante... Hélas. Le jeu nous pousse à nous infiltrer dans différents lieux où les ennemis sont présents, mais hélas que ce soit dans une infiltration pure avec des torches à éteindre afin d'exécuter les adversaires ou en fonçant comme un gros bourrin, l'IA n'est clairement pas au rendez-vous, il est perdu et on peut s'infiltrer très facilement sans que la détection n'augmente les pulsations de nos cœurs. En effet, caché dans l'ombre, l'ennemi repartira à son poste de garde pour nous permettre de retenter notre tentative d'infiltration.
En mode bourrin comme j'ai l'habitude de faire, les ennemis ne se protègent pas ou très peu. Alors en étant suréquipé, je n'ai pas eu une difficulté sévère en combattant des ennemis qui regardent un peu partout.