12 juillet 98: 10 ans déjà // ITU-WTC le match

Dans trois semaines départ pour Hongkong et les Jeux olympiques. Hongkong du 4 au 15 août puis direction Pékin du 15 au 20 pour aller couvrir d'autres épreuves (mon accred me permet d'aller partout), aller-retour à Hongkong pour la finale du saut d'obstacles le 21 puis retour à Pékin le 22 pour retour définitif à Paris le 24.

Avec la perception de l'accréditation officielle (ci-contre... fallait pas sourire sur la photo d'où la gueule de tueur), ça commence à sentir bon. On commence à se renseigner sur les heures de départ de l'avion, les hôtels (celui que j'aurai à Hongkong ci-contre) et toute la logistique qui accompagne un tel séjour. L'excitation monte forcément d'un cran.

C'est l'heure aussi de graver des CD et de charger la clé USB avec un max de documents et d'archives sur les sports que l'on couvre de façon à trouver rapidement les réponses aux questions que l'on ne manquera pas de se poser et à avoir sous la main les palmarès, les biographies et les anecdotes de tous les athlètes susceptibles de briller et donc d'être l'objet d'un papier.

J'essaierai sur ce blog de vous faire vivre "de l'intérieur" cette quinzaine olympique.

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Il parait qu'il y a dix ans tout rond, l'équipe de France de foot remportait la Coupe du monde de futebol. Eh oui dix ans déjà. Ce soir-là j'étais au journal... Drôle d'ambiance d'ailleurs au regard de tout ce qui s'était passé les semaines précédentes avec Jacquet. Dieu sait que je ne suis pas "corporate" mais sur ce coup-là, le journal avait 1000 fois raison et sans l'accumulation de coups de bol pour la France, Jacquet (qui n'a jamais été attaqué sur sa personne contrairement à ce qu'il s'est efforcé de faire croire... vous pouvez chercher dans la collec du journal, vous ne trouverez rien...) aurait moins fait le malin. Enfin bref... Dix ans donc. La France qui descend dans la rue et qui se découvre une passion pour le sport (hélas éphémère car on est très très très loin aujourd'hui d'être un "vrai" pays de sport). Considéré jusqu'alors comme un sport de beauf, le foot devient tendance. Il est alors de bon ton de se montrer au bureau ou dans la rue avec le maillot bleu... pour le plus grand bonheur de M. Adidas. Tout le monde profita d'ailleurs de ce phénomène, y compris la presse avec par exemple pour le 13 juillet, un chiffre record de ventes pour l'Equipe avec 1 647 907 d'exemplaires (n'en déplaise à Aimé Jacquet...).
Pour finir avec ce chapitre foot, voici un extrait d'un édito paru dans le journal le jour où la Fédé a confirmé Domenech à la tête de l'équipe de France : "Jean-Pierre Escalettes, Gérard Houllier et leurs « amis » feraient bien, toutefois, d’avoir le courage de prendre entre quatre yeux tous les joueurs appelés à conquérir le droit au voyage en Afrique du Sud. À commencer par ceux ayant fait si triste figure durant l’Euro et qui seront encore de l’aventure quand surviendra septembre. Qu’il s’agisse des « cadres », réels ou autoproclamés, ou de ces jeunes pousses tenues pour talentueuses mais incapables de confirmer en Suisse leur fragile statut. Plus généralement, il faudra vite dire à tous ces footballeurs se voyant plus beaux qu’ils ne sont, au prétexte qu’on leur verse des millions d’euros, que porter le maillot bleu, et non pas rouge, impose plus de devoirs qu’il n’accorde de prétendus droits. Car s’il est sûr que, par ses décisions, ses comportements et sa conception ultra sécuritaire quant au jeu lui-même, le sélectionneur n’a rien fait au cours des deux dernières années pour emballer les foules, les « stars » d’aujourd’hui ne se sont quant à elles pas montrées ces dernières semaines, sur le terrain et dans ses environs, à la hauteur de l’étoile que la « génération 98 » leur a collée sur le cœur."

1000% d'accord avec tout ça...

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Début ce dimanche des Championnats du monde de course d'orientation, à Olomouc, en République tchèque. Evidemment, la France comptera d'abord sur Thierry Gueorgiou, le meilleur orienteur de la planète. Mais il ne sera pas seul of course. A suivre donc dans l'équipe masculine Damien Renard, François Gonon, Vincent Coupat et Philippe Adamski et du côté des demoiselles, la leader Céline Dodin accompagnée de Capucine Vercellotti et Amélie Chataing. J'aimerais évoquer ces WOC dans le journal mais hélas, par les temps qui courent, c'est mission impossible (déjà que c'est de plus en plus compliqué pour les sports olympiques "traditionnels"... et c'est pas parti pour s'arranger...). Je me contenterai donc de donner ici des news. Mais vous pouvez suivre tout ça sur le site de la fédé : www.ffcorientation.fr

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Dans les commentaires de la news précédente, Stéphane évoquait un papier paru dans L'Equipe ce vendredi et rêvait de voir la même chose se passer en triathlon. Pour résumer le papier, en équitation, il existe depuis plusieurs années un circuit organisé par la fédération Internationale d'Equitation (FEI), la Super-Ligue (SL). Depuis trois ans, un circuit parallèle, privé, a vu le jour : le Global Champions Tour. Très vite, le GCT offrant de grosses dotations, a commencé à bouffer la SL, les meilleurs préférant aller sur les lucratives épreuves du circuit "privé". Au lieu de s'acharner, la fédé internationale a intelligemment réagi et s'est adapté... pour le plus grand bien de tout le monde avec par exemple un calendrier cohérent entre les deux circuits et des primes réévaluées.
Stéphane pensait évidemment à ce qui se produit entre la WTC (le circuit Ironman) et l'ITU. Aujourd'hui, pour les adeptes du Longue distance, l'officiel championnat du monde LD ne vaut plus grand-chose. Les meilleurs sont bien évidemment sur le circuit Ironman et celui que beaucoup considèrent comme le VRAI champion du monde est davantage le vainqueur d'Hawaii. Le succès "populaire" (j'ai mis des guillemets car vu le prix des inscriptions, ce n'est plus très populaire) remporté par tous les Ironman (cf Nice cette année) prouve également la qualité et le savoir faire de la WTC. Alors plutôt que de considérer la WTC comme le grand Satan, l'ITU ferait peut-être mieux d'être aussi "intelligente" que son homologue de l'équitation... Il y a de la place pour tout le monde comme le montre également les réussites de Roth et de quelques autres épreuves non labellisées Ironman. Le triathlon en sortirait sans doute gagnant si tout le monde travaillait ensemble. Il semblerait que ce ne soit pas gagné... Mais bon, je crois qu'un certain canadien est sur le départ... Alors espérons...