PARIS, par Ralph Bechani
Mardi, le vice-président américain Mike Pence a annoncé que les États-Unis allaient déployer « tous les moyens nécessaires » pour renvoyer des astronautes sur la Lune d’ici « cinq ans ».
Cette fois, après le « pas de géant pour l’homme » en 1969, une femme notamment devrait faire le voyage jusqu’au seul satellite de la Terre. « La première femme et le prochain homme sur la Lune seront des astronautes américains, lancés par des fusées américaines depuis le sol américain », selon le colistier de Donald Trump.
Il faut savoir que depuis la fin des missions Apollo en 1972, la Nasa a notamment planifié l’envoi de robots et d’instruments, puis l’atterrissage d’un homme sur la Lune en 2028, avant un départ vers la planète Mars.
Mais la Maison Blanche semble galvaniser par ce regain de passion qui anime la conquête spatiale depuis la moitié du siècle dernier, et veut aller beaucoup plus vite.
Les fondamentaux
Le président américain « exige » qu’un voyage soit ainsi programmé dans les cinq ans, alors que sa candidature pour un second mandat ne fait plus aucun doute. Bref, le milliardaire met la pression sur la NASA et menace d’utiliser une navette provenant d’une agence spatiale américaine privée, le cas échéant.