EmbrunMan J-143
A la demande générale d'au moins deux personnes, je vais essayer de vous retranscrire le contenu de mes entraînements pour ce grand objectif du 15 août. Vous noterez pour cette semaine, la quasi absence de course à pied. Mon genou droit couine un peu trop depuis quelques temps (la fameuse tendinite rotulienne) et je vais généreusement lui accorder un peu de répit à la demande du kiné qui, en gros, veut bien me soigner mais si j'y mets un peu de bonne volonté... Oups, je crois que j'ai oublié de lui parler du Marathon de Paris le 14 avril... Donc en gros, je vais stopper la course deux semaines (déjà une de faite) avant de reprendre tout doux histoire de me présenter au départ du marathon dans des conditions acceptables. Pas de panique, la douleur se gère plutôt pas mal et ne m'empêche pas de rouler et encore moins de nager. Juste un petit contretemps quasi inévitable dans ce genre de prépa.
Samedi
Vélo : 69 km - Séance Poissy Tri avec répétition de côtes de Crespières en renforcement musculaire puis enchaînement course à pied (25').
Dimanche
Course à pied : 12 km, 1h10 - Jambes lourdes de la séance de renforcement vélo de la veille
Plouf : 3200 m - 3x1000 (nc, pull, PlaquettesPullElastique), 200 cool
Lundi
Vélo : 35' Home-trainer souple
Mardi
Vélo : 35' Home-trainer souple
Mercredi
Plouf : 4000 m - Séance Poissy Tri
Kiné : séance 1
Vélo : 80 km, 1050 D+ - Répétition des côtes de Beulle et Bazemont.
Jeudi
Repos
Vendredi
Plouf : 3800 m - Séance avec Poissy Tri
Samedi
Vélo : 112 km, 1100 D+ - 2 heures avec Poissy Tri (5 répétitions de la côte de Crespières en renforcement, SV1 et PMA) puis 3 heures en solo
Plouf : 4000 m - 20x200 (récup.: 10'') (3'41 ; 3'43 ; 3'46 ; 3'45 ; 3'39 ; 3'41 ; 3'41 ; 3'43 ; 3'45 ; 3'47 / avec pull : 3'43 ; 3'41 ; 3'48 ; 3'45 ; 3'45 ; 3'47 ; 3'47 ; 3'48 ; 3'49 ; 3'52)
L'idée est de faire des séries courtes pour éviter de "s'endormir" dans des séries plus longues et donc de négliger la technique.
Dimanche
VTT : 50 km en bord de Seine avec quelques Zamis de La Cavalcade
Lundi
Marche : 6 km. A défaut de pouvoir courir, un peu de marche "dynamique"
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Deux coups de coeur sportifs de ce week-end. Tout d'abord le Saut Hermès, concours de saut d'obstacles organisé dans le formidable écrin du Grand Palais. Si ce concours n'était pas un de mes préférés à sa création (je préfère l'ambiance "province" et le côté "à la bonne franquette"), j'en suis devenu un adepte. Après désormais 10 éditions, le concours a trouvé un esprit. Bien évidemment, cela reste un événement haut de gamme, Hermès et Grand Palais obligent, mais la froideur du début a fini par se dissiper. D'abord grâce à son équipe d'organisation, très professionnelle mais aussi conviviale. Les tribunes remplies tout au long des épreuves, la déco qui permet d'occuper les grands espaces, les spectacles, aujourd'hui le Saut Hermès est une réelle compétition sportive. Bravo au passage à Simon Delestre, vainqueur pour la seconde année d'affilée du Grand Prix, en selle sur Hermès Ryan, au terme d'un superbe barrage.Le Saut Hermès, c'est aussi un retour dans l'histoire. Durant toute la première partie du XXe siècle, les chevaux étaient des invités réguliers de l’endroit. Les plus grands cavaliers de l’époque se sont produits dans cette enceinte créée pour l’exposition universelle de 1900. Jusqu’en 1957. Il fallut ensuite attendre 53 ans pour retrouver l’odeur de crottin sous la plus grande nef d’Europe. Un retour en 2010 dû à l’initiative de la société Hermès. "Thierry Hermès a ouvert une manufacture de harnais et de selles à Paris en 1837 ; l’histoire se poursuit et se développe depuis, rue du Faubourg saint-Honoré, me racontait l'an dernier, Anne-Sarah Panhard, directrice générale Hermès France, pour un article que j'avais commis pour Sport Stratégies. Nous fabriquons toujours nos selles dans notre atelier parisien situé au-dessus du magasin du 24, Faubourg. Nous équipions déjà les cavaliers et les chevaux lors des compétitions hippiques qui se déroulaient sous la nef du Grand Palais au début du siècle dernier. En 2010, nous avons imaginé la première édition du Saut Hermès au Grand Palais. Nous souhaitions depuis de nombreuses années faire revenir le cheval au cœur de Paris et renouer avec la tradition des grands concours internationaux qui ont animé le Grand Palais pendant 56 ans. Nous sommes très heureux d’avoir réussi ce pari. Les cavaliers sont attachés à cette compétition d’une part pour la qualité technique et sportive du concours et d’autre part pour l’atmosphère singulière de la piste et des écuries. Un sellier Hermès avait l’habitude de dire quand il terminait une selle : « en espérant que le cheval soit content ». Avec le Saut Hermès, nous pourrions ajouter : « que le cheval… et le public soient contents ! » Mission réussie.
Le Saut Hermès, c'était pour moi aussi l'occasion de revoir avec un sincère plaisir le petit monde des sports équestres, notamment pas mal de personnes que je croisais régulièrement dans les salles de presse que je fréquentais à l'époque de la trèèèèèès regrettée Equidia Life (avec en photo la dream team Life reconstituée avec ma p'tite Claire Griot, Claude Neyret qui gérait la production et évidemment the Voice Kamel Boudra). Remettre de temps en temps un pied dans cet univers me donne envie d'y retourner plus régulièrement. Et quelques chose me dit que les mois à venir pourraient le permettre. D'une façon ou d'une autre. Affaire à suivre...Second coup de coeur pour le couple français Gabriella Papadakis et Guillaume Cizeron, sacré pour la quatrième fois champion du monde de danse sur glace. Quelle émotion, quelle beauté dans leur programme libre. L'impression de ne pas glisser sur mais au-dessus de la glace. Tels des danseurs d'opéra qui donnent l'illusion de la facilité et de la légèreté alors qu'ils exécutent de véritables prouesses, ces deux patineurs parviennent à faire oublier toutes les heures de travail, tous les sacrifices, toutes les douleurs nécessaires pour arriver à atteindre ce sublime.
. Je profite aussi de cette new news pour vous rappeler les campagnes de financement, toujours ouvertes, de deux opérations mentionnées dans les news précédentes :
Fight for Dignity ==> https://fr.ulule.com/fight-for-dignity/
Baby-foot mixte ==> kisskissbankbank
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Un peu de culture avec les spectacles vus depuis une dizaine de jours à Saint-Germain-en-Laye et qui passeront peut-être près de chez vous. Parce que parmi tous les atouts de St-Ger, la programmation culturelle est de très belle qualité du côté du Théâtre Alexandre-Dumas qui fête cette année ses 30 ans.
Le Jeu de l'Amour et du Hasard : La magnifique pièce de Marivaux où l'auteur s'amuse à inverser les rôles des maîtres et des serviteurs, est superbement interprétée pour la troupe de comédiens où figurent notamment Vincent Dedienne. Pour ma part, mention particulière pour Laure Calamy (Lisette) et Clotilde Hesme (Silvia) et la mise en scène de Catherine Hiegel. A voir.
Yazz Ahmed : Trompettiste, Yazz Ahmed est une artiste britannique originaire du Bahreïn. On retrouve d'ailleurs tout au long de son concert d'importants accents orientaux. Epaté aussi par le joueur de vibraphone Ralph Wyde qui trouve parfaitement sa place dans ce quatuor où figurent également un bassiste et un batteur.
Gaspard Proust : "J'aime pas la musique classique mais avec Gaspard Proust j'aime bien": Une bonne soirée une fois encore avec l'humoriste parfois très "hard" qui nous présente un petit panel de morceaux classiques. Sur scène, 7 musiciens pour interpréter ces morceaux. Le surprenant mélange de l'humour et du classique fonctionne très bien.
Et parce qu'à Saint-Germain, nous avons aussi un cinéma, un petit mot sur "Mon Bébé". Coup de coeur pour ce film réalisé par et magistralement interprété par Sandrine Kiberlain dans le rôle d'une mère célibataire un peu désemparée de voir sa fille s'apprêter à quitter le foyer familial. Souvent drôle, souvent touchant, un vrai bon moment. La réalisation de Lisa Azuelos est elle aussi réussie avec de fréquents retours dans le passé qui amènent quelques bons moments d'émotion.