« La papeterie Tsubaki » plonge le lecteur dans l’univers raffiné de la calligraphie japonaise, allant des différents systèmes d’écriture (hiragana, katana, kanji) au respect de coutumes issues d’une époque qui n’était pas encore numérique. Initiée dès le plus jeune âge aux règles de cet art, Hatoko soigne chacune de ses missions jusque dans les moindres détails, du choix des outils d’écriture à la texture du papier, en passant par la couleur de l’encre, les tampons, l’enveloppe et même le timbre. Sans oublier le choix des mots et des formules de politesse en fonction de la demande et du besoin de nuancer certains propos. Tout un art !
Au fil des demandes, Hatoko jette également un nouveau regard sur cette grand-mère rigide et exigeante, qui lui a finalement appris tant de choses… dont ce métier qui lui permet dorénavant d’entrer dans la vie des gens et de leur procurer un peu de bonheur. En suivant Hatoko, le lecteur est également inviter à effectuer une balade contemplative dans la ville de son enfance, découvrant les différents sanctuaires, les jardins et les lieux où se restaurer…
Bref, si vous rechercher le suspense, l’action ou une intrigue capillo-tractée… passez votre chemin. Par contre, si vous appréciez le style nippon et les ambiances contemplatives, ce récit tout en délicatesse devrait vous plaire, surtout si vous préférez recevoir une belle lettre bien écrite plutôt qu’un tweet ou un e-mail en langage SMS.
La papeterie Tsubaki, Ogawa Ito, Picquier, 384 p., 20€
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