Edmond-Henri Crisinel – Quatrain

Par Stéphane Chabrières @schabrieres

Vertigineux, l’été s’exalte dans l’air alpestre, les yeux bandés.
L’automne attise les monstres, verse un vin grec dans la coupe du prophète.
Les violettes d’hiver gèlent dans la main de l’insensé.
Au plus sombre printemps germe l’arbre futur.

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Edmond-Henri Crisinel (1897-1948) – Le Bandeau noirPoésies (Pierre Cailler, 1949)