L’automne attise les monstres, verse un vin grec dans la coupe du prophète.
Les violettes d’hiver gèlent dans la main de l’insensé.
Au plus sombre printemps germe l’arbre futur.
***
Edmond-Henri Crisinel (1897-1948) – Le Bandeau noir – Poésies (Pierre Cailler, 1949)