à tous ceux qui ont appelé que ce soit JC Halley ou moi,
à tous ceux qui ont attendu la fin du festival par respect pour la prestation de nos talentueux artistes, hors de notre désaveu, heureusement, à ceux qui ont entendu un blanc venir dire en télévision Gpe 1ère que le prétendu Festival de Marlon l’américain allait permettre aux Guadeloupéens de découvrir Saint Georges, sans que cela n’émeuve quiconque à tous ceux qui savent et se taisent sciemment à ceux qui pissent sur l’Histoire De Joseph de Bologne et de Nanon sa mère à tous ceux qui connaissant les reproches que nous faisions tantôt à ce directeur artistique (qui n’avait jamais programmé notre compositeur St Georges en 2011) à propos d’images spoliées à ceux qui ont du mal à entendre mes « visions du pays » dans lesquelles pourtant ma gueule n’a rien à y voir à ceux qui ont redonné au mielleux Marlon une écoute et des arguments pour sa seule gloire (cf images de la bande promo) je vous livre , pour le moment, deux documents faisant foi de l’existence jadis, il y a 8 ans, du premier festival Saint Georges par une association créée il y a très longtemps par monsieur Halley Jean-Claude qui fut aussi, président de l’Ensemble Instrumental du même nom. J’ai tenté de passer dessus, j’ai essayé de regarder ailleurs Cela fut pire! Rester en vie sans faire respecter mon pays, celles et ceux qui ont ouvert la voie, cela ne sert à rien. Mais je suis aussi responsable de ne pas avoir forcé le chemin au bon moment …mais quand la maladie s’en mêle, on doit savoir aussi se pardonner. Mais ne jamais renoncer entièrement! Comme un splendide hasard, nous aurons le 6 avril 2019 à l’Artchipel Scène Nationale un grand concert lyrique de Carole VENUTOLO qui n’est plus à présenter (en principe) aux guadeloupéens. Dans le prolongement et la continuation de ses 25 années de passion au service de cet art et de sa révélation dans tous nos territoires, sur des marchés publics, etc… Mon souhait est que notre idée de « Collectif Un Jour chevalier Saint-Georges » dans lequel il n’y a ni chef, ni sous-chef, ni président et ni argent à prendre, se retrouve le 6 avril prochain et offre à Carole et ses musiciens le bouquet d’applaudissements qu’ils méritent. Mais surtout, jamais de guerre entre artistes guadeloupéens!! Toujou sonjé sa.

Saint-Georges, le chevalier, le natif de Baillif, le fils de Nanon a eu le parcours que l’on sait.
Historiens, dont d’éminents guadeloupéens (Gaston BOURGEOIS, Oruno LARA, Odet DENIS, Henri BANGOU…), musicologues du monde entier, chefs d’orchestre, organisateurs de colloques, séminaires, conférenciers le mettent aujourd’hui au pinacle.
Quoi qu’on dise ou qu’en pensent d’aucuns, plus impatients, plus férus, plus experts, plus radicaux, plus passionnés aussi, ce pays n’est pas resté statique ou indifférent, loin de là.
Saint-Georges, bien plus qu’un escrimeur violoniste, qu’un compositeur militaire, qu’un fils d’esclave, qu’un « né esclave » n’ayant jamais connu les fers, Saint-Georges parle à tous ceux qui l’approchent, bouscule habitudes et formalismes, provoque quand il le faut, réconcilie aussi, fait gronder la révolte puis prône la réconciliation des bonnes volontés sincères et ambitieuses pour le pays.
L’Esprit de Saint-Georges semble roder autour de nous, en permanence, pour nous pousser vers l’Excellence, n’ayant que faire des joutes politiciennes ou des clans politiques.
Nous sommes totalement et définitivement à lui, de Bas du Bourg de Basse Terre à Lacroix aux Abymes, de Paris à Fort de France, de New York à Vichy, de Canada à la Suisse, de Lille à Excideuil, de Cayenne à Nantes, de la Nouvelle Zélande à l’Afrique du Sud.
Il a son nom au fronton des écoles de musique, de salles d’escrime, de machines à compter les touches en escrime, il a des rues éponymes, un festival, des écoles de la république, des livres et des études, des séminaires, des polémiques, des films et documentaires, des chansons……
Saint-Georges n’est pas simplement une Légende, c’est une aventure, une épopée, un point de ralliement.
Qui a convaincu les disques de la marque Orion d’enregistrer la musique de Joseph de Bologne ?
Qui le premier a amené en Guadeloupe les partitions de Saint-Georges ?
Qui a édité le livret pour les enfants ?
Qui a composé « un jour, chevalier Saint-Georges » ?
Quelle musicologue vient d’écrire un brillant ouvrage sur sa musique ?
C’est une suite ininterrompue d’acteurs à son endroit et à sa mémoire : Mesdames Lily Pitat, Michèle Garnier Panafieu, Anne et Laure TRESSENS, Françoise KERISEL, Messieurs Gérard La Viny, Daniel Picouly, Jean-Claude Halley, Claude RIBBE, Emil F. SMIDAK, Allan BADLEY, Luc NEMETH, Luigi GRECO, Pierre BARDIN, Roland BRIVAL, Dominique-René de LERMA, Gérard LAFLEUR, Gabriel Banat, Bill ZICK, Daniel MARCIANO, et tous les autres non mentionnés mais surtout pas oubliés.
Que nos jeunes talents partent maintenant plus loin apprendre la musique sans oublier de nous revenir, sans oublier celles et ceux restés ici tracer d’autres sillons pour y planter bonnes graines.
Que ces enfants du pays soient en solidarité et en réseau, en total respect des aînés, en curiosité de l’histoire de nos musiciens.
En connivence avec les autres « Musiques du pays de Saint-Georges. »
Que la musique leur permette de se découvrir en portant plus haut qu’hier les couleurs de ces îles-pays.
Alors la vision de Gérard La Viny sera devenue notre socle commun. Saint-Georges, La Viny, Beauregard, Mavounzy, Antile, Jacquet, Saint-Eloi, Kassav’, Antoinette…
« Un jour chevalier Saint Georges » s’est achevé le vendredi 31mai 2013.
Le dimanche à midi Félix Proto nous quittait.
Souvenons-nous de ces belles paroles extraites de son titre mémorable « Je veux être musique » :
…………..Je veux toutes les musiques et pas seulement gwo-ka
Je veux être musique, la voilà la vraie voie………
Cette année aussi, Napoléon Magloire, Sopta, Henri Debs, nous ont quitté
Faisons donc ce que nous avons à faire
Un mois de mai flamboyant
Deux villes d’Art et d’Histoire, Basse Terre et Pointe à Pitre ont, par l’union des forces d’un collectif d’associations issues de tout le territoire, permis de faire vivre un mois de mai « Flamboyant » .
- Une conférence :
1ère partie : projection du film de Gérard CESAR
« Un jour, Chevalier de Saint-Georges »
2ème partie : témoignages et débats
L’apport de l’Ensemble Instrumental à la formation musicale en Guadeloupe
Basse-Terre le 21 mai Pointe à Pitre le 28 mai
Un grand concert dans chaque cathédrale
Artiste invitée, la soprano Leïla BREDENT
Au piano Jean Michel LESDEL
Basse-Terre le 24 mai Pointe à Pitre le 31 mai
Il s’agit en vérité du titre d’une chanson écrite par Gérard La Viny, il y a très longtemps, dont les paroles sont prémonitoires de ce que nous tentons de faire ensemble aujourd’hui. Cette chanson a donné son nom au film de Gérard Cesar documentaire de 52’ qui sera diffusé lors des deux conférences.
Si certains peuvent parler de l’histoire de cette chanson, trop nombreux celles et ceux qui n’en ont aucune connaissance. Et pourtant, sans Gérard La Viny, rien ne serait peut-être advenu…du moins de cette manière.
Le Chevalier né à Baillif, son épopée et sa musique, sont parties intégrantes de ce pays et la fierté est équitablement partagée que l’on soit sur les hauteurs de la plantation ou dans les Grands Fonds de Grande Terre.
Nous ne sommes pas les premiers. Quelle importance ? Les villes de Guadeloupe ont attribué le nom « Chevalier de Saint-Georges » à moult rues, places, écoles, que sais-je ? Des associations portent son nom d’une manière ou d’une autre, aussi bien dans le domaine de l’escrime que de l’histoire ou l’éducation des jeunes.
Nous savons par contre que toutes ces initiatives antérieures l’ont été souvent de manière isolée et singulière, que les historiens de ce pays n’ont pas suffisamment donné la mesure de leurs talents de recherche à cet homme que les pays du monde de Suisse aux USA, du Japon au Canada, s’arrachent aujourd’hui à travers musicologues, historiens, cinéastes, écrivains, metteurs en scène.
Héritiers de Gérard La Viny tout comme Héritiers de Saint-Georges, nos enfants partent de plus en plus dans les conservatoires du dehors, évidemment, mais notre volonté est de renforcer au maximum le lien, afin de leur offrir le plus souvent que possible, surtout avec les artistes locaux qui assument leur part à la formation et à la vulgarisation, l’espace de diffusion convenable et convenu..
Ce collectif ambitionnait de devenir à force un instrument qui ouvre d’autres voies. Ce mois de mai 2013 et cette mobilisation autour des actions-hommage de l’Ensemble Instrumental Saint-Georges, ont révélé à la Guadeloupe, aux acteurs publics et privés quelques pistes du possible, de l’accessible, du raisonnable.
Merci Gérard au pluriel… «un jour, Chevalier de Saint-Georges»…
D’autres nous ont quitté cette année, symboles eux aussi parmi les symboles
Même si l’idée de ce collectif remonte à 2011 suite à l’analyse du 1er Festival Saint-Georges faite par quelques-uns de ceux qui ont participé.
Deux ans plus tard, les circonstances décrites plus haut nous permettent de jeter les premières bases concrètes pour que nous puissions définir ici une vraie philosophie et une stratégie collective sur l’ensemble du territoire.
Plan de travail
- Faire valider la stratégie après l’avoir discutée
Création d’une association du type loi 1901 admettant en son sein aussi bien des personnes physiques que morales (accord de principe mars 2013)
Siège à Basse Terre et un bureau aussi à Pointe à Pitre / Abymes
Elaboration d’un programme spécifique sous le label de l’association avec début en mai 2014 avec en perspective :
Un mois de mai flamboyant
KreyolBreizh( route du rhum à Saint Malo)
Le Festival Saint Georges
Tournées de certains spectacles dans les salles de Guadeloupe
Elaborer les statuts, trier les compétences puis les répartir
- Ecrire la charte de cette nouvelle structure et son fonctionnement avec celles qui la composent
- Elaborer le dossier de présentation et prendre rendez-vous avec décideurs privés et publics
- Préparer conférence de presse de lancement en musique (décembre 2013)
Membres du collectif
L’ensemble Instrumental Chevalier de Saint-Georges
L’Agams
L’Ensemble Vocal Les Baladins
Staff and Line
La Tyrolienne
La Fédération Guadeloupe Caraïbe des Jeunes
Les Amis de Saint-Georges
Nicole et Emile Antile
Espace Musique
DSF Prod et David Saint Félix
Carole Venutolo
Kaz a Bigin
L’association Fregat
La compagnie de lépée à la scène
Partenaires et soutiens
Riverains Tours
La Clef-des-Arts- Henri Salvador
Institut Chopin
Guadeloupe 1ère Radio et TV
Imprimerie Grand Large
Orange Caraïbe
AIS Radio