Et de trois!
Il y a quelques jours, l'Union européenne a infligé une amende record à Google. Son montant : 1.49 milliard d'euros, soit 1.7 milliard de dollars. Raisons invoquées : l'abus de position dominante de cette dernière sur la publicité AdSense et les pratiques anticoncurrentielles sur le marché de la publicité en ligne. La décision de faire appel ou non de cette amende, qui représente 1,29 % de son chiffre d'affaires en 2018, n'a pas encore été communiquée par Google.
L'histoire ne date donc de cette année. Voilà dix ans que la Commission pointe du doigt le service AdSense de Google. Depuis 2006, ce service utilise les données des moteurs de recherche pour faire apparaître des publicités textuelles sur des sites web de tierces parties. L'Union Européenne lui reproche d'empêcher les autres régies publicitaires à mieux se développer dans ce domaine commercial, qui pourtant est en pleine expansion.
Google avait déjà supprimé, en 2016, les clauses anticoncurrentielles des contrats d'AdSense.
D'autres enquêtes en cours
Si l'on se fie à ce qui a été dit mercredi dernier par Margrethe Vestager, d'autres enquêtes seraient encore en cours contre le géant Google et ses potentiels abus de position dominante. Notamment au sujet des services de recherche de travail et des recherches de lieux de proximité.
Pour rappel, ce n'est pas la première fois que le géant américain doit s'acquitter d'une amende à 10 chiffres. Souvenons-nous des 2,4 milliards d'euros en 2017 pour Google Shopping et les 4,3 milliards en 2018 pour ses abus sur le système d'exploitation Android.
Décidément, après l'annonce de sa plateforme de jeux vidéo Stadia, Google n'en finit plus de nous surprendre.