Petit point de juillet.

  

Cette semaine encore, je pensais avoir le temps de bloguer. J'avais sûrement mal pensé...
J'aurais pourtant dû m'en douter.
Depuis la fin de mon année universitaire et le début des "vacances", je nage entre deux eaux et je dois concilier ma "vie numérique" avec mon lourd statut d'étudiant intérimaire. Une distinction qui me donne en quelque sorte le droit à la précarité, au coups de téléphones pressés du style "... on a du boulot pour toi dans 1 heure et c'est pour toute la nuit, ça te tente? ", ainsi qu'à l'exercice toujours répété de ce que je parvenais à nommer il y a quelques jours,  l'intelligence des bras.

Cette semaine, je travaillais toutes mes soirés dans un dépôt et je brassais des colis. Je faisais ça de 17 heures à 2 heures du mat'. Arracher, soulever, trier, tirer,...
C'était fou de voir à quel point mes gestes, frappés d'une rigueur quasi-mécanique s'insinuaient avec force dans mon esprit, pour ne me faire voir qu'eux. Durant huit heures, je n'étais plus qu'une machine, un outil condamné à la répétition des tâches, la pensée anesthésiée par le corps lui même et les jambes poussées par l'inconscience de la chaire - ...bon ok, j'en rajoute certainement un peu, mais à peine-.

Et vous pouvez me croire, j'ai essayé de bloguer, j'ai essayé à mes réveils; en début d'après midi. Et malgré 3 auto-flagellations et une écoute poussive du dernier single de Lorie pour me donner du courage, rien n'y a fait, je suis resté dans l'absence du "plein rédactionnel".

Ah oui, j'oubliais presque... tout autre sujet.
Tout comme certains blogueurs et parceque cela semble être de mode ces temps-ci, j'ai succombé à l'appel de l'étranger et je m'envole dés la fin de l'été, goûter aux joies du système universitaire canadien dans la province du New Brunswick; berceau originel des terres acadiennes.
Une année dont j'aurais l'occasion de vous reparler puisque je compte créer un nouveau blogue ( d'ici début septembre) qui prendra certainement la forme d'un carnet de route. Un blogue qui se fera en revanche, au prix de la suspension provisoire de Rueblog.
 
Bon week end et à bientôt.
J.T.