Un ami venu dîner m'a offert trois livres. Quelle excellente idée! Et parmi eux ce premier lu: "Requiem pour un chat". L'auteur est confronté dès le début de son récit à la maladie et à la perspective de la mort de Margot sa petite chatte. A partir de là le récit croise les événements de sa vie, les sentiments, les souvenirs familiaux et aussi sa double passion pour la musique et pour la littérature dont il dit joliment (p.171) "La musique et la littérature sont restées deux passions qui nous relient.L'une pour "désirer les choses qui n'existent pas " comme dit Gabriel Fauré, l'autre pour enrayer la disparition des choses qui 'ont peut-être existé que dans notre imagination et que nous nous employons néanmoins a faire revivre."
L'auteur qui est un grand mélomane analyse ça et là de nombreuses grandes oeuvres dont il nous donne l'essence.
Il y a bien sûr des pages émouvantes et éprouvantes sur la maladie de Margot, les soins lourds qu'elle doit supporter et sur l’inéluctable fin qui laisse l'auteur anéantie. Et bien sûr cette lecture fait écho en moi à la maladie de mon petit chien et m'annonce des perspectives inéluctables et l'on voudrait pourtant tellement écarter!
Le livre se clôt pourtant sur un chapitre heureux. L'auteur s'est vu offrir un nouveau petit chaton à La Marsa en Tunisie où il a ses habitudes et le récit de son retour en avion avec ce petit chat non encore vacciné m'a rappelé nombre de voyages avec mon petit chien.
L'auteur se livre aussi en début des chapitres qui tous contiennent dans le titre la lettre M a un petit jeu sur cette lettre de l'alphabet. C'est original.
Au final on éprouve de la peine pour Margot mais surtout on connaît assez bien Olivier Bellamy car ce livre est, dans le fond, son portrait.