Loïc - qui ne se sépare jamais de son appareil photo - recherche dans ses promenades "une quiétude, une plénitude, une lenteur", qu'il dit ne pas trouver en ville, ni dans l'activité humaine en général.
Profiter de la côte, de la mer, sans être dans l'ambiance folle d'une station balnéaire très fréquentée, c'est aussi ce qui a guidé le photographe dans le choix de s'installer à Plévenon.
"Mes clichés représentent pour la plupart les panoramas exceptionnels du Cap Fréhel ou de ses environs, mais aussi des instants qui m'ont particulièrement ému. Je suis un photographe de l'instant, plutôt que posé, sourit le quadragénaire qui a longtemps œuvré dans l'audio haute fidélité. En fonction de la saison, de la météo, et du moment de la journée, les paysages sont différents chaque jour. Je souhaite que ceux qui découvrent mes photos ressentent la même émotion".
Le photo-marcheur ajoute que ses photos sont aussi une manière de témoigner de la beauté de la région, de donner envie de la découvrir, la protéger.
Loïc dit faire "un peu de militantisme" et a d'ailleurs installé un potager biologique dans le jardin de sa maison. Cet espace dédié au naturel a ramené le photographe à sa passion, car ne pas utiliser de produits chimiques au jardin permet de voir qui entre au potager.
"J'ai donc commencé à m'intéresser à la faune sauvage et fait les premiers clichés de la faune d'un jardin de Bretagne. C'est très sympa mais les objectifs représentent un investissement plus lourd".
Côté technique, Loïc Guillet a opté pour un capteur APS-C moyen format et un full frame. Quand il immortalise ses sujets, il sait ce que ses capteurs vont donner et ce que la post-production peut apporter. "Je suis un garçon qui veut faire les choses bien, je prends le temps. Par exemple, bien traduire les bleus, c'est extrêmement difficile".
Après avoir réalisé ses premières photographies pour son plaisir et celui de son entourage, Loïc a souhaité en faire profiter un plus large public. "J'ai publié sur plusieurs réseaux sociaux dédiés à la photographie puis j'ai créé un site internet et partagé via Facebook. Pour moi, la photographie, c'est partager avec le plus grand nombre la beauté de la nature. C'est aussi figer le temps, garder en mémoire, car tout évolue tellement vite autour de nous".
De ses sorties sur les sentiers du littoral, le Plévenonnais a tiré deux livres photographiques. Le premier met en lumière le Cap Fréhel, le second le sentier des douaniers, le GR34. Loïc Guillet propose aussi un calendrier grand format représentant le Cap Fréhel aux différents moments de l'année. 2019 sera l'occasion de poursuivre en ce sens. Loïc songe également à exposer son travail. Peut-être l'été prochain.
"Je diversifie aussi mes clichés et démarre la création d'un site dédié à la faune et la flore locales pour témoigner et sensibiliser à la protection de la diversité", conclut ce passionné des horizons, ces luxes qui permettent de s'évader.
Pour retrouver le travail de Nalofoto
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