Connaissez vous l’effet Caligula ? C’est la culpabilité et l’excitation qui découlent de faire quelque chose que vous ne devriez pas faire. The Caligula Effect : Overdose, est le remake du jeu initialement sorti sur PS Vita en 2017. Pour sa sortie en 2019 sur PS4 et Switch, le jeu a été revu, corrigé et surtout augmenté.
Au programme de cette nouvelle version : une interface entièrement repensée, de protagonistes inédits (personnage féminin jouable), ainsi que de nouveaux chemins de scénario et fins supplémentaires.
Le pitch du jeu : Monde virtuel créé par une Idol
Elle s’appelle μ (Mu), c’est une Idol qui a créé un monde virtuel, Mobius, où tout le monde est heureux… Un vrai paradis virtuel où les gens oublient la réalité et vivent éternellement leur vie de lycéen. μ et ses Musiciens d’Ostinato forment une solide équipe pour aider les humains à vivre heureux et maintiennent l’ordre dans cette ville de Miyabi où tout a été construit pour être un monde idéal et plein de bons souvenirs… Sauf que vous incarnez un personnage qui est en pleine conscience d’être dans un monde virtuel et qui avec ses amis du « Go-Home Club » vont tout faire pour fuir cet endroit, affronter les traumatismes qui les ont amenés ici, quitter ce lieu et retourner dans la réalité.
Accompagné d’Aria, une autre Idol, vous allez devoir affronter les Musiciens d’Ostinato et tout faire pour retrouver μ et quitter ce lieu… Tout pourrait presque être simple si Thorn, leader des musiciens ne vous avez pas donné le pouvoir d’alterner entre deux personnalités : celle de président-e du club Go-Home et celle d’un membre des Musiciens. Bloqué entre deux camps, vous allez découvrir les deux versions de l’histoire, le choix final se faisant facilement sentir… à un moment il faudra pencher d’un côté ou de l’autre, trahir ses amis ?
Le type de jeu : RPG à la Persona
J’ai passé beaucoup de temps sur Persona, en particulier le 4 car j’aime ce type de RPG japonais où il y a beaucoup de contenu et de choses à faire/vivre. Ici on est également bien servi, d’ailleurs on ne sera pas surpris de voir que l’auteur derrière ce jeu est Tadashi Satomi. Il avait déjà travaillé sur les trois premiers jeux de la série Persona – Revelations: Persona, Persona 2: Innocent Sin et Persona 2: Eternal Punishment.
Sur le même modèle de donjons avec des boss et des quêtes à accomplir, on est ici dans une aventure à vivre pleinement et parfois même en totale liberté de lieu où aller. On débloque une carte avec des coins à visiter : Centre Commercial, Librairie, Ecole, Studio de musique, Bains, etc…. ce sont en fait des donjons ou des zones importantes de l’histoire.
Le jeu est composé de nombreux tutoriels pour nous faire comprendre les principes de combat / amitié / compétences / équipements / création d’équipes. On est assez libre de monter son groupe de combat comme on le veut et surtout de mener ses combats de manière assez originale.
Ce nouveau type de combat « Chaîne Imaginaire » combine simulation tactique et action, on peut voir/imaginer les actions que l’on va faire, les réactions de l’ennemi pour les prochaines secondes. Les combat sont assez accessibles malgré les premiers pas un peu hésitants. Le personnage de base qu’on utilise est très bon, après avoir monté en priorité ses compétences et lui avoir donné toujours les meilleurs équipements, j’arrive à faire de beaux combos assez efficaces. Pour le reste de mon équipe j’ai au départ plutôt pris les personnages du club Go-Home avant de découvrir qu’on pouvait recruter n’importe qui des 500 personnages du jeu.
500 personnages ? Et oui !
Appelé le Causality Link, c’est un très gros morceau du jeu et pourtant non obligatoire, 500 étudiants sont visibles/disponibles dans le jeu, on peut parler à tous, chacun a un profil, une histoire. Tous ont des traumas, maux à découvrir. Cela forme une carte énorme qu’on peut découvrir dans le menu, il faut juste aller parler avec eux et accepter d’écouter leur histoire.
Attention il y a de tout et c’est pas vraiment la joie sur nombre de personnages. On peut résoudre les trauma d’une personne à travers les « Trauma Quests » on va alors mieux comprendre l’univers. Les 500 personnages peuvent aussi rejoindre votre équipe et combattre à vos côtés, et du coup avoir encore plus les moyens de créer une équipe personnalisée. Je me suis d’ailleurs fait une team de copines croisée en cours de route.
Mon avis ?
Au départ j’ai été assez « choquée » par l’aspect graphique du jeu. Si l’interface est vraiment claire et belle, si les parties « animations » sont jolies, j’ai été assez surprise que le jeu en lui même ne soit pas vraiment beau sur Switch. En effet quand on entre en mode histoire et combat, je trouve que les visages des personnages sont un peu limités et j’ai eu du mal au départ à m’y faire. Pourtant après 5h de jeu j’ai totalement fait abstraction de tout ça pour me plonger dans l’histoire et surtout faire mes combats de manière tactique.
J’ai un affect pour ce type de jeu et pouvoir y jouer sur console portable est un gros avantage (sortez Persona 5 sur Switch, merci). Je me fais des sessions de 2h de jeu, le temps de vider ma batterie de Switch et c’est assez excellent. J’ai bien l’impression d’avancer, je vois mes personnages monter de niveau, les nouvelles compétences et surtout l’histoire me plait de plus en plus. Je n’ai pas encore assez fouillé la partie Causality Link, j’avoue que l’histoire est déjà assez chargée en dialogues et je n’ai pas encore ressenti le besoin de creuser les problèmes des autres !
Petit bémol, je trouve la musique un peu trop limitée au thème principal et du coup j’avoue jouer avec de la musique en fond pour changer un peu. Les dialogues étant tous sous titrés en anglais ce n’est pas un souci.
Si vous aimez les RPG Japonais, si vous avez déjà passé de bonnes heures sur Persona ou équivalent, foncez, vous en avez pour une bonne cinquantaine d’heures !
The Caligula Effect : Overdose a été développé par FuRyu et édité par NIS America.
Acheter la version Switch à 49,99€ & Acheter la version PS4 à 49,99€
Date de sortie : 15 mars 2019
Plus d’infos sur le site du jeu The Caligula Effect
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