Shai Hulud, du metalcore de catcheurs
Publié le 13 juillet 2008 par Lucileinthesky
Petite découverte récente: Shai Hulud. Dans le bouquin de Frank Herbet, Dune, les Shai Hulud sont des gros vers des sables bien dégueulasses. Dans notre monde à nous, ce sont des musiciens asociaux basés à New York. Pourquoi des asociaux? Parce que quand on va sur leur site, on tombe sur un charmant message d'accueil:
"Kindly excuse us while we hate the world, its inhabitants and their possessions." Ok, c'est dit. Sympa les mecs. De toute façon, vu le nom de leur dernier album, "Misanthropy Pure", on se doutait bien que c'était pas des Bisounours.
Petit tour sur leur page Myspace (vu que leur site n'est plus actif). Et là, la claque: la musique dépote. Une alternance de passages metal bourrins et d'envolées mélodiques. Vous rajoutez à ça une batterie plus efficace qu'une mitraillette et vous vous retrouvez avec un groupe à moitié metal, à moitié punk. Par-dessus, une grosse voix hardcore. Tellement hardcore qu'on craint pour les cordes vocales de leur chanteur, Matt Ian Mazzali. Un chanteur qui, dans le clip du single "Misanthropy Pure", ressemble d'ailleurs plus à un catcheur qu'à autre chose. Il se contorsionne et interpelle la caméra comme un Américain à un combat de la WWE.
Jugez-en par vous-même.
Shai Hulud - "Misanthropy Pure" :
Si vous voulez en savoir plus sur ce groupe, c'est vers
Wikipedia qu'il faut se tourner, en attendant que le groupe retrouve un site digne de ce ce nom. Shai Hulud - "Misanthropy Pure" (MP3)
Shai Hulud - "We Who Finish Last" (MP3)
Le problème avec Shai Hulud, c'est que dès qu'on arrête d'écouter leur musique avec attention et qu'on laisse l'album tourner en fond sonore, ça devient vite insupportable. De quoi choper un bon gros mal de tête. Alors on va laisser Shai Hulud détester le monde, leur chanteur reposer ses cordes vocales et pendant ce temps-là, on va aller écouter du
Jeff Buckley.