« Il est temps que l’homme se fixe un but. Il est temps que l’homme plante le germe de son espérance suprême. » (Friedrich Nietzsche,cité par Michel Beaud,LeBasculementdu monde,1997)
« Les choses arrivent quand les gens décident d’agir. À mon avis,c’est la principale leçon à tirer de l’Histoire. » (Noam Chomsky) « On ne fera pas un monde différent avec des gens indifférents. » (Arundhati Roy)Nous sommes à la croisée des chemins.Le monde évolue trop rapidement, et pas dans le bon sens en général. Bien des facteurs augmentent et renforcent notre sensation d’un danger imminent.Le danger d’une catastrophe qui prendrait une ampleur inattendue ! Un événement qui pourrait bouleverser de fond en comble l’ensemble du monde. Il faut nous réveiller et œuvrer pour conjurer le mégadésastre qui se prépare… Il est encore possible de stopper notre folle ruée vers l’abîme, de bâtir ensemble une vraie civilisation, qui permette l’épanouissement intégral de chaque être humain, et ce en harmonie et en sympathie avec toutes les formes de vie, une civilisation de la fraternité et de l’amour, il est encore temps de sauver et transmettre l’essentiel De sauverl’espoir et la liberté de l’homme. Vivementunsalvateurprintemps des consciences, à l’échelle du monde, qui mette un terme au règne de la loi du plus fort ! Et aussi au règne de l’argent. Mais surtout à celui du mensonge. Car il ne fait plus bon vivre en ce monde qui devient inhospitalier. Un monde sinistre qui arrive encore à fonctionner mais en apparence seulement… Un monde où le mensonge règne en maître absolu. Personne n’ignore à présent que le système dominant est intrinsèquement menteur et inhumain. Le monde des hommes ne saurait continuerà fonctionner comme s’ils n’étaient point doués de raison. S’il est incontestable que ce monde est bien mal en point,chacun peut faire quelque chose pour améliorer son état.Et il est évident que ce ne sont pas les bonnes volontés qui manquent en ce monde, elles sont là et ne demandent qu’à s’employer dans une grandeaventure collective. Puisque nous sommes capables du pire et du meilleur, notre devoir d’humains est de faire advenir le meilleur. Et d’abord de prévenir le pire qui pointe à l’horizon. « Un ouragan de feu se prépare. Nous en ignorons béatement l’approche ; et même, en réalité, nous la provoquons. » (Robert Fisk, 2002) L’espérance n’est pas morte. Elle ne peut pas mourir. Parce qu’en dépit de son triste et lamentable et désolant état actuel, notre monde recèle des possibilités d’agiretdesraisonsd’espérerCertesnousassistonsàunprocessusdéroutantqui apparemment nous dépasse, et pourtant nous sommescapables d’initiative et d'agir sur le cours des choses. Car les choix que nous faisons aujourd’hui, et par conséquent les décisions que nousprenons, et les actions que nous entreprenons, déterminent le monde dans lequel nous vivrons demain. « On ne fait rien de grand sans de grands hommes, et ceux-ci le sont pour l’avoir voulu. » (Charles de Gaulle) « Il ne suffit pas d’être un grand homme, il faut l’être au bon moment. » (Georges Pompidou) L’actuel système ne subjugue toutes ces multitudes et ainsi contrôle leurs esprits et donc assure sa pérennité que par l’action perpétuelle de ses grands médias, médias tellement omniprésents et dont la fonction véritable est moins d’informer que d’imposer sans violence apparente un point de vue sur la réalité du monde : ils réécrivent en temps réel l’histoire… Et les mêmes qui s’indignent et vitupèrent contre la moindre velléité de révision historique concernant un certain épisode tragique d’un récent passé, paraissent ne pas désapprouver voire trouvent louable et de mise ce révisionnisme réellement abject car délibérément falsificateur de notre présent ! Cette falsification continuelle est parfaitement établie et si bien documentée, par des chercheurs de vérité dévoués corps et âme à la cause de l’humanité. Grâce au travail formidable de ces derniers les choses sont désormais claires sauf pour les aveugles. Et beaucoup sont ceux qui veulent rester aveugles. Aveugles à ceci : le système existant aujourd’huiest non seulement tout aussi suicidaire qu’extrêmement meurtrier,kamikaze donc en quelque sorte, mais il s’attaque aux racines mêmes de notre humanité et met gravement en péril la vie sur Terre.Ses excès et contradictions internes l’achèveront certes et c’est pour bientôt ! Violer systématiquement les lois de la vie et s’en vanter, faire fi de l’ordre naturel et du sacré qui en est le soutien et le nourricier, cela va se payer si cher à plus ou moins brève échéance… Nous sommes à la veille de bouleversements qui ébranleront et surprendront par leur ampleur ses zélés serviteurs et agents, la plupart d’entre nous, et surtout les inconscients dont la fascination imbécile pour ce système empêche de voir ses innombrables crimes et exactions.Ce système qu’on peutlégitimement qualifier de kamikaze, c’est dans l’ordre des choses qu’il engendre des kamikazes. S’ils apparaissent quasi exclusivement en certains pays, c’est pour des raisons fondamentalement géopolitiques. Car si ces pays n’étaient pas le plus vaste réservoir d’énergie à bon marché du monde, le monde n’aurait jamais entendu parler du fameux et étrange terrorisme dit djihadiste… À propos de ce phénomène bien réel, pas besoin d’être un expert en géopolitique, pour comprendreque ses véritablescauses, sont fondamentalement géopolitiques. On ne saurait contester cela ou se le dissimuler, à moins d’êtremal informé ou de mauvaise foi !En fait nous assistons aux ultimes soubresauts d’un système complètement à bout de souffle et au bord de la faillite qui, bien qu’exsangue mais artificiellement maintenu - les signes annonciateurs de sa fin proche sont là -, a encore les moyens de mettre en place des opérations propres à tétaniser les opinions publiques pour tenter de survivre. Il montre par là sa faiblesse, contrairement à ce qu’il croit. L’information officielle au sujet de pareilles opérations où tout sonne faux, et qui visent à ramener les citoyens à une résignation forcée, relève d’un défi à la raison voire d’une offense au bon sens le plus basique. Chacun sait au fond de lui, sans toujours oser se l’avouer, que c’est de la pure intox.De l’enfumage de masse et rien d’autre… « Ceux qui refusent de regarder la réalité, appellent leur propre destruction, tout simplement. » (James Baldwin, Chronique d’un pays natal, 1955) «La responsabilité de chacun implique deux actes : vouloir savoir et oser dire.» (Abbé Pierre)