Trop de notes, éructait Salieri dans le Amadeus de Milos Forman. Mozart abuse de la chantilly pour faire joli, épater. C'est le Jimi Hendrix du piano, l'ancêtre de la pop progressive. Bach avant lui avait cette tendance, mais plus religieux. On en est déconcerté de tant de hardiesse dans la prouesse musicale, le tout n'ayant pas pris une ride (ou si peu). Mozart aurait sans doute lui-même chahuté cette sonate pour piano numéro 16 afin de prouver que "trop de notes" n'est sans doute pas encore assez pour mettre en valeur la dextérité de l'exécutant.