La vente de pesticides représente approximativement 40 milliards de dollars par an. Un marché mondial qui ne prend pas en compte les ventes indirectes issues de ces produits pourtant bien nocifs sur l’homme. Toutefois, lorsqu’il s’agit de donner des éléments concrets en terme d’effets sur la santé humaine, les pro et anti pesticides se livrent une guerre des mots, entre deux analyses dans les laboratoires privés.
L’objectif de cette guerre médiatique est simple, reculer l’échéance. Pourquoi ? Parce que toute personne un tant soit peu informé connaît les dangers réels des pesticides. Au point que certains grands patrons d’industrie liés à ce business interdisent à leurs propres enfants la consommation de produits non issus de l’agriculture biologique, un comble ! Face à la lenteur des services publiques plus intéressés à plaire au lobbys des OGM – Bayer en tête – nous vous dressons un éclairage plus précis des risques associés à une très grande consommation de produits imprégnés de pesticides…
Les chiffres des pesticides
Dans le monde, la consommation de pesticides est assez fortement synonyme de décès. La preuve par les chiffres… Selon l’OMS, plus de trois millions de personnes recensées ont été intoxiqué aux pesticides l’année dernière avec une prévalence de 150 000 à 200 000 décès. Un chiffre qui se limite aux pays jouant le jeu de l’OMS ou facilitant la transparence et la communication d’informations. Car en ajoutant les pays qui ne jouent pas le jeu, les chiffres peuvent facilement être doublés. Le manque de transparence sur ces données démontre à lui seul l’opacité volontairement créée. Car une fois la communication des chiffres réels, les effets médiatiques pourraient mettre à mal une cash machine bien huilée.
En Europe, la consommation de pesticides est forte et soutenue. Un marché qui se porte bien malgré les appels au boycott des associations de consommateurs. Trop isolés et sans les moyens financiers des grandes multinationales, la pression exercée peine à trouver l’écho nécessaire. Cependant, quelques élus politiques promettent de faire la lumière sur le problème. Malgré les belles promesses, un aveu d’impuissance sera officialisé. Orientant le sujet de base vers des thèmes identiques mais moins controversés. Car les lois favorisant l’économie capitaliste permet une nouvelle fois de passer outre les bonnes volontés. Un tour de passe passe rondement mené sur plusieurs décennies qui pérennise l’impérialisme des entreprises d’agrochimie.
Sauf que.. lorsque les pays commencent à refuser l’importation de fruits et légumes sous le prétexte que les produits importés contiennent une trop forte dose de pesticides, la démonstration d’une prise de conscience collective est effective. Récent exemple en date, la Russie qui a refusé tout un lot de tomates et légumes en provenance d’Algérie, un pays ayant une utilisation très forte et non régulée des pesticides, avec des légumes possédant un taux si élevé ( source Russe ) que le danger immédiat représenté par ces produits empêche toute consommation.
Les pays Européens ne sont pas en reste avec une consommation au m2 pouvant faire frémir les plus forts partisans d’une alimentation saine : Pays-Bas, Belgique ou encore Italie, des pays trop ouverts aux lobbys et dont l’utilisation et l’exportation menace la santé des pays de la zone Euro.
Le Glyphosate m’a tué !
Le double problème des pesticides est leur résistance dans l’environnement. A simple titre d’exemple un pesticide datant des années 1960, le P,P’ – DDE appelé également 4,4′ – DDE, a vu son interdiction d’utilisation dans le commerce depuis 1972. Près de 50 ans plus tard, cet insecticide de la famille des organochloré est encore présent dans le corps de nombreuses personnes, à des taux relativement inquiétant. Un constat permettant de comprendre tout l’enjeu du contenu de vos assiettes.
En Europe, près d’un légume sur 2 contient des résidus de pesticides avec dépassement des normes dites légales. Lorsqu’il est question de fruit, 3 sur 4 sont touchés. Si vous ajoutez à cela que plus de 95 % des cours d’eau en contiennent et qu’en cas de pluie importante dans votre ville, la contamination des sols augmente, vous obtenez tous les ingrédients d’une bombe à retardement sur votre santé.
Côté effets sur le corps, ils sont nombreux, cancérigène, reprotoxique, perturbateurs hormonaux, les conséquences sur la thyroïde et le développement du fœtus est désormais prouvé. L’affaiblissement du niveau intellectuel du futur enfant peut être expliqué par une exposition aux pesticides dans les moment clefs de son développement. Car les hormones thyroïdiennes participent à l’activation des gènes lors de la construction des cellules cérébrales des nourrissons. En conséquence, l’altération du fonctionnement de la thyroïde maternelle de la femme enceinte – à cause des pesticides – peut avoir de lourdes conséquences lors des premiers mois de grossesse.
Ne soyez donc point surpris si les initiatives de certains pays comme la Russie interdisant certaines denrées sur leur sol se multiplie. N’y voyez pas les effets d’un incident diplomatique mais la volonté d’un pays à protéger sa nation… Pour connaître les risques de votre alimentation en terme de pesticides, téléchargez l’application Lifextend. Une information concrète sur vos risques sera accessible et votre santé n’en sera que plus fortifiée…
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