Il n’était pas question pour les responsables de Models and events agency (Mea) de parler de fête du cinéma sans promouvoir la mode. Elles ont voulu marquer les esprits en présentant des collections créées exclusivement pour le cinquantenaire du Fespaco.
Des tenues essentiellement confectionnées à base du textile africain (le coton), du koko dunda et de la soie par des stylistes venus du Rwanda, de la côte d’Ivoire, du Bénin et du Burkina.
"La mode et le cinéma vont ensemble. Ce sont les costumes, les tenues qui font un acteur ou une actrice. On ne peut pas les dissocier. Fêter le cinéma sans fêter la mode est impensable" affirme la mannequin Oumou Compaoré, co-fondatrice de MEA.
Pour le doyen de la mode africaine, Pathé ’O, présent depuis 30 ans au Fespaco, les acteurs du cinéma feront mieux de collaborer étroitement avec les créateurs surtout africains: "quand vous voyez un film africain et qu’on regarde les costumes, on a l’impression que c’est un film européen hormis les faits. Alors que normalement, les films africains doivent refléter une réalité africaine".
La fête sera belle! avait promis Oumou Compaoré. De la haute couture, des accessoires assortis et des coiffures à vous couper le souffle. Une soirée chic et glamour. Le gratin de la mode burkinabè a fait le déplacement de la salle wango à l’hôtel Laico. Personne ne voulait se faire conter l’évènement. C’est dans un décor féérique que les mannequins avec élégance et professionnalisme ont défilé.
Avec son teint d’ébène lumineux et son sourire à tomber, la malienne Awa Sanoko, top model international, invitée pour l’occasion a fait valser les clichés à la soirée. Elle a subjugué le public à chacune de ses sorties.
MEA espère être au rendez-vous des prochaines éditions du Fespaco.
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