Cet unique festival dédié à la comédie et dont le but est d’assurer la promotion et la diffusion de ce genre sous ses différentes formes, se tient au Grimaldi Forum. Outre les projections de films de diverses nationalités, il y aura des rencontres et une grande nouveauté cette année, une masterclass. "Comestible Talks: la comédie d'hier contre la comédie d'aujourd'hui" se tiendra le vendredi 8 mars avec entre autres Ezio Greggio et Emir Kusturica, le réalisateur, scénariste et acteur Carlo Verdone, le réalisateur et scénariste Paolo Genovese ainsi que Salvatore Esposito, acteur et protagoniste de la célèbre série télévisée "Gomorra".
Un rendez-vous fort attendu et à ne pas manquer sera l'hommage à Sandra Milo le jeudi 7 mars à 18h30, avec la projection hors compétition du film "Salvatrice. Sandra Milo si racconta", de Giorgia Wûrth. En une heure, la réalisatrice italienne suit l’actrice qui se raconte, depuis sa naissance à Tunis le 11 mars 1933, sa longue carrière avec les plus célèbres metteurs en scène dont notamment Antonio Pietrangeli, Jean Renoir; Jacques Becker, Claude Autant-Lara, Roberto Rossellini, Molinaro, Sautet,
Le lundi 4 mars en soirée, on a pu assister à la projection du film de 87 min hors compétition "Rebelles" d’Allan Mauduit. Cela commence par l’embauche de Sandra, Cécile de France, dans la conserverie La belle mer, elle place des harengs dans leur boîte et est exposée au harcèlement de son chef… Si on est tenté un instant de penser que c’est une chronique de plus sur la France périphérique victime des élites déconnectées, on comprend très vite qu’il n’en est rien. L’irrésistible scène du parcours des harengs sur les rythmes endiablés de la Danse macabre de Saint-Saëns nous indique déjà que l’on va passer à un tout autre registre… Le trio Cécile de France, Yolande Moreau et Audrey Lamy fonctionne à la perfection, et si les personnages qu’incarnent les deux dernières sont moins flamboyants que celui de la première, ils se rachètent si l’on peut dire, par leur brutalité et leur manque total de morale toujours à propos. Tout finira bien après une série d’épreuves terribles, grand-guignolesques et comiques à la fois… Sortie en France le 13 mars 2019.
Le mardi 5 mars à 11h, c’était la projection en avant-première mondiale du film de 100 min de Rémi Bezançon "Le mystère d'Henri Pick" avec Camille Cottin, Alice Isaaz et Fabrice Lucchini. Inspiré du roman éponyme de David Foenkinos paru en 2016. Lucchini, critique littéraire et animateur d’une émission littéraire télévisée se mue en détective pour retrouver le véritable auteur d’un roman à succès qui lui semble suspect. Il serait l’oeuvre d’un pizzaïolo breton décédé qui selon les dires de sa veuve ne lisait jamais et n’écrivait que des listes de courses… Avant d’arriver à la solution de l’énigme, on voyage de Paris à Crozon, on explore cette bien jolie localité et on fréquente les coulisses de l’édition. De bien agréables moments pour qui aime les livres et une intrigue quasi policière. Le film sort en France le 6 mars.
Notons encore et toujours salle Camille Blanc du Grimaldi Forum:
The story of a summer lover film romano-bulgare de Paul Negoescu le 5 mars à 15h30
Emma Peeters, film belgo-canadien de Nicole Palo, le 5 mars à 19h45
Juliet, naked, film américain de Jesse Peretz, le 6 mars à 11h
Bad poems, film franco-hongrois de Gábor Reisz, le 6 mars à 15h30
Superlopez, film espagnol de Javier Ruiz Caldera, le 6 mars à 19h45
Tel Aviv on fire, film franco-belgo-israelo-luxembourgeois de Sameh Nashif, le 7 mars à 11h
An unexpected love, film hispano-argentin de Juan Vera, le 7 mars à 15h30
Salvatrice. Sandra Milo si racconta, film italien de Giorgia Wûrth, le 8 mars à 18h30 En France, après moult tergiversations, la campagne des élections européennes devrait vraiment démarrer cette semaine. Cela a été laborieux, mais chaque parti semblerait enfin avoir son candidat. La République en marche fut la plus longue à se...