Il est vrai qu'aucune mesure n'a encore été adoptée pour aider les femmes à survivre à leur système reproductif. Le préservatif féminin, ainsi que certaines contraceptions, ne sont toujours pas remboursées, et les femmes ont toujours à payer les protections hygiéniques (plus taxe), indispensables pour être une citoyenne utile à la société.
En effet, la population française est composée à 42% de femmes entre 15 et 49 ans. Chacune de ses femmes consomme en moyenne, 300 protections hygiéniques par an, qui lui coûteront entre 1.500 et 2.000 euros. C'est donc potentiellement 14.5 millions d'acheteurs réguliers et aucun moyen de s'en procurer gratuitement, contrairement aux préservatifs. Seule la LMDE, sécurité sociale étudiante, propose un remboursement, à hauteur de 25€. Heureusement, des alternatives à ces protections classiques, existent.
Commençons par la cup qui en a séduit plus d'une. Comme son nom l'indique, c'est une petite coupe en silicone qui s'utilise comme un tampon. Elle dure une dizaine d’années et coûte entre 15 et 30€. Arrivent ensuite les serviettes lavables, à partir de 14€ le lot ou la pièce selon les marques, qui, elles, durent environ cinq ans. Pour finir, les petites nouvelles, les culottes menstruelles, à partir de 20€, ont la même durée de vie qu’une culotte normale.
Si la sécurité sociale installait le même dispositif que la LMDE, tout en mettant en avant ce nouveau type de produits, chaque femme aurait accès, par an, à au moins une de ces protections réutilisables. En attendant une évolution, l’association Règles Élémentaires organise des collectes et crée des boites de dons, pour celles qui en ont le plus besoin. Vous pouvez faire un don sur le site
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