Vernissage le 12 mars - 18h30
, une couleur qui pour un chinois ne peut laisser indifférent. C'est la couleur du bonheur, de la richesse, mais aussi celle sous laquelle la Chine toute entière nous est longtemps apparue. Quand on parlait de la " ", après celle d'une Révolution, s'imposait à nous l'image d'une multitude, derrière le " Grand Timonier ", brandissant le " ". En ce qui concerne l'exposition il faut y ajouter un petit clin d'œil,, est le prénom de l'un des artistes exposant...
Exposition qui nous offre le regard, porté deux artistes chinois, sur l'art pictural du XXI e siècle. Si l'un , Zhang Li, continue à vivre et travailler en Chine, l'autre, Yuan Hong, a choisi de s'installer en France, dans notre Métropole. Même s'ils ont un parcours différent, dans lequel les apports de l'art occidental occupent une bonne place, il n'en reste pas moins que les racines de leur inspiration plongent dans une culture millénaire. C'est cette tradition ancestrale, plus visible chez l'un, plus subtile chez l'autre, qui, d'une manière définitive, affecte leur travail d'une expression artistique singulière.
Sous ces regards croisés on découvre, encore une fois avec bonheur, que loin d'être enfermé dans des poncifs l'art chinois, en perpétuelle mutation, reste toujours porteur d'un dynamisme et d'un souffle de nouveauté à l'échelle de ce grand pays.
Depuis Shanghai et l'école des Beaux Arts, Hong Yuan s'est peu à peu détachée de la peinture figurative dont elle n'a conservé que la gestuelle et une riche palette de coloris. Abandonnant ses nus, sagement alanguis, à leurs jeux de lumières, elle nous entraîne vers des ensembles harmonieux où les couleurs se répondent en de rapides envolées.
Laissons nous porter par ces envies de voyage et, toutes amarres larguées, entrons de plain pied dans des mondes lointains, différents, mais étrangement si proches.
LI ZHANG
Né à Shandong en 1969, peintre indépendant, directeur de l'Association chinoise de recherche en peinture à l'huile, membre de l'Association des jeunes artistes de Shandong, membre de l'Association internationale d'échanges culturels sur la science et la technologie de Beijing.
Dans la peinture occidentale, les lignes ne deviennent jamais sujets esthétiques, elles dessinent un brouillon, à l'origine de l'œuvre ; dans la peinture chinoise, y compris la calligraphie, les lignes, indépendantes de l'esthétique, peuvent apporter la touche finale, la finalisation d'une idée.
Li Zhang utilise la puissance du trait de la peinture chinoise pour renforcer son image. Son trait dessinera l'écran d'une chorégraphie, le repère ouvrant à la méditation, à la révolte, aussi !