"Ce scrutin a été piégé en amont par un processus électoral conduit de façon cavalière, et au cours des opérations électorales avec la création illégale de bureaux de vote y compris le jour du scrutin, dépassement du nombre d’électeurs par bureau, gonflement artificiel de la population électorale et d’autres irrégularités sur lesquelles nous reviendrons plus amplement" a-t-il déploré vendredi 1er mars 2019 devant ses militants et un parterre de journalistes au siège de son parti à Dakar.
Malgré tout, poursuit-il, "nous constatons que le président sortant est déclaré élu dès le premier tour à 58,27%. C’est donc tout naturellement que tous les candidats de l’opposition ont rejeté ces résultats. Le triomphe restera sans gloire pour le vainqueur. La démocratie en a pris un coup, il faut le regretter et se tenir prêt".
Et Ousmane Sonko de poursuivre: "L’avenir, c’est maintenant. Cet avenir, si nous le voulons radieux, nous devons le préparer dès maintenant en faisant preuve d’une grande capacité d’organisation et d’ouverture. Pour lui, "l’espoir suscité par notre ligne politique sera entretenu, consolidé et transformé en force décisive pour les prochaines échéances électorales", a-t-il ajouté. Pour conclure, l’ancien fonctionnaire radié par le président Macky Sall "invite donc tous les Sénégalais patriotes à nous rejoindre pour parachever la marche vers la vraie rupture".
En France, après moult tergiversations, la campagne des élections européennes devrait vraiment démarrer cette semaine. Cela a été laborieux, mais chaque parti semblerait enfin avoir son candidat. La République en marche fut la plus longue à se...