En effet, les structures voient le jour dans un grand atelier du boulevard du Fossan. Oui, c'est là-bas que les artisans construisent des motifs avant qu'ils ne soient envoyés au jardin Biovès de la ville. On y retrouve un dragon, dromadaire ou encore un phénix. Au total, c'est plus de 15 tonnes de fer qui est travaillé en amont. Ce qui demande patience et surtout minutie. Structures enfin montées, d'autres agents de la mairie prennent le relais deux semaines avant l'ouverture officielle.
Sur le terrain, c'est une grande mobilisation qui est assurée. Assurément, les services du centre technique, ceux des parcs et jardins et même la voirie ont contribué à la réalisation. Sans oublier le coup de main de la mairie de Nice et de Beausoleil. Enfin la municipalité a accueilli plus d'une dizaine d'intérimaires afin de pallier au manque de main d’œuvre. C'est donc plus de 80 personnes qui se sont mobilisées pour préparer l'événement. Une grande équipe qui s'est soudée pour être efficace.
Par ailleurs, malgré quelques difficultés physiques pour certains, chacun a su redoubler d'effort. Résultat, pour honorer leur travail, Jean-Claude Guibal, maire de la ville, a disposé les photos de chacun tout le long de la palissade. Selon la mairie, c'est plus de 18 tonnes de fruits qui ont été posées sur les structures afin de donner formes et surtout couleurs aux motifs. Soit 45 km d'oranges venant d'Espagne et 30 kg de citrons pour recouvrir 1 m². Ainsi que 750.000 élastiques pour accrocher les fruits. Enfin ce sont entre 6 à 8 km de guirlandes végétales posées autour de la structure. Durant ces deux semaines avant le lancement de la 86e édition, c'est plus de 20.000 heures qui ont été effectuées.
Depuis plusieurs mois maintenant, les médias de tous bords, les politiques et d’autres encore, nous rebattent les oreilles avec la violence. Principalement celle occasionnée par les gilets jaunes et les casseurs qui semblent les accompagner...