Le corail est, depuis la plus haute antiquité, composé de coraux. Pour ceux qui l’ignorerait, même s’il bouge assez peu, le corail est, comme le président algérien, un animal. Il en existe 800 sortes sans compter tous les autres bestiaux à exosquelette (comme la tortue, le homard, le cafard…) qui vivent dans la mer et que l’on met dans cette catégorie. Un monde à découvrir. Commencez par Wikipedia.
Les coraux sont de grands fixateurs de carbone, denrée précieuse par ces temps de CO2 trop abondant. Mais devinez quoi ? Les coraux disparaissent.
Que faire ?
La plus grande réserve corallienne se trouve sur la Grande Barrière à l’est de l’Australie. Elle s'étire sur plus de 2 600 kilomètres et couvre une superficie de 344 400 km2, plus grande que l’Italie donc.
La Grande Barrière est confronté à plusieurs problèmes.
La prolifération d’une étoile de mer, l'acanthaster, qui s’attaque au corail.
Mais on a trouvé une parade, un robot tueur d’étoiles :
Et pour faire repeupler la barrière en corail tout neuf, on a créé un robot capable de pondre des bébés coraux sur la barrière :
Étonnant non ? Notez à quel point ces robots se ressemble. On ne serait pas surpris d'apprendre que c'est la même boite qui fabrique les deux.
Mais la bonne idée ne serait-elle pas d’arrêter de polluer ? Car bien que classée et protégée, on a autorisé à déverser un million de tonnes de boues sur la grande barrière.
Les solutions techniques sont importantes pour sauver la planète mais le bon sens et l’arrêt de la croissance effrénée l’est encore bien plus.