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Allons faire un tour dans le monde de l’Omegaverse

Publié le 04 mars 2019 par Tanja @HaKo_niwA

Petite incursion dans l’omegaverse ce sous-genre du Boy’s love où hommes et femmes peuvent enfanter et où la société est régie par des sortes de castes (Alpha, Beta et Omega). Un fois intégré les différentes particularités du genre les auteures s’en sont données à cœur joie. Vous pouvez trouver le pire comme le meilleur. Petite sélection de ceux que j’ai pu lire jusqu’à présent. Tous m’ont été très gentiment prêtés par Caroline.

Allons faire un tour dans le monde de l’Omegaverse

Yes, My destiny & Yes, My destiny ~answer~ de Sachimo

Dans un monde où alphas, bêtas et omegas commencent tout juste à cesser d’être séparés par castes, Aoi est l’héritier d’un riche clan d’alphas. Mais Aoi est né avec une double malédiction : il est omega, et il a trouvé son âme sœur en la personne de Saionji Jirô, alpha et aîné d’une autre riche famille. Renonçant à son héritage à cause de sa nature, Aoi se fait embaucher comme apprenti chez Jirô, afin de tester le lien qui les unis et d’apprendre à vivre, fier et indépendant, malgré son statut d’omega. Secondés par deux majordomes au caractère bien trempé, Aoi et Jirô devront faire face à leur destin.

Le premier tome Yes, My destiny  de ne m’a pas forcément convaincu, l’histoire de Aoi et Jirô ne m’a pas bouleversée. Elle est classique et les deux personnages pas très intéressant. Non, là où l’histoire commence à prendre de l’épaisseur c’est avec Miyauchi (bêta) et son chef Kudô (alpha). Leur relation est bien plus aboutie. Tous les deux sont majordomes dans la famille Saionji. Sont-ils plus que des sex-friends ? Mais ils ne sont pas vraiment en couple… Oui, leur histoire est cent fois meilleure, on les sent tiraillés par leur statut surtout pour Miyauchi en tant que bêta. Ces deux là on a envie de les suivre et c’est ainsi que les deux tomes Yes, My destiny ~answer~ leurs sont totalement dédiés.

Yes, My destiny & Yes, My destiny ~answer~ en plus d’être superbement dessinés sont vraiment chouette avec le couple secondaire plus attachant que le principal et qui fini par leur voler la vedette. Les quatre tomes sont disponible chez Hana Collection.

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Tadaima, okaeri de Ichikawa Ichi

Taidaima, okaeri est dans l’ensemble une bonne pioche à un détail près que je développerais après. Bienvenue dans le monde de Tadaima, Okaeri, où il existe trois types de personnes : alpha, bêta et omega. Dans cette société pleine de préjugés, l’homoparentalité est difficilement acceptée, mais plus encore, la liaison amoureuse entre les différents types d’êtres humains.

Hiromu, alpha, et Masaki, omega, allant à l’encontre de l’ordre établi, se sont mariés et ont eu un enfant. Heureusement, ce petit bout de chou fait fondre la terre entière, et il devient rapidement leur raison de vivre et d’avancer.

Nos héros sont adorables et leur cocon familiale est solide et harmonieux, ils vont en avoir besoin car la société ne va pas leur faire de cadeau. Heureusement, ils sont entourés d’amour et d’amis attachants. On a vraiment un sentiment de plénitude après avoir terminé notre lecture. Leur couple semble-t-il a dû beaucoup se battre pour exister. Désormais ils vivent leur amour pleinement loin de leurs familles qui n’étaient pas d’accord avec leurs choix. Ils ont construit leur petit nid à leur manière avec tout l’amour qui les unissait.
Les deux hommes sont très touchants et leurs enfants adorables voir trop au dire de certaines mamans que je connais ! Mais qu’importe c’est un manga et pas la réalité.

Le seul point qui me dérange vraiment c’est que Masaki qui a le rôle de la mère est cantonner à la maison pour élever ses deux enfants. Homme au foyer il ne vit que pour ses enfants et heureusement qu’il a deux voisins sympathique pour lui tenir compagnie sinon il n’aurait pas de vie sociale. C’est un choix, et ce n’était pas le but de ce manga de parler de ça, mais quand même.

Les dessins sont très beaux, très doux et délicats. Les moments sensibles sont attendrissants. L’auteure s’excuse de la banalités des petits riens du quotidien, mais c’est ce qui rend justement ce manga si attendrissant. Il se démarque des autres grâces à ces petits riens.

Tadaima, okaeri est un très joli manga, simple et délicat dont le 3e tome devrait prochainement chez Hana Collection.

Allons faire un tour dans le monde de l’Omegaverse

A mon tour de pleurer et A mon tour de pleurer β de Keri Kusabi

Un jeune alpha, Takaba, est embauché dans une nouvelle entreprise après avoir démissionné de son ancien travail. Mais son supérieur Karasuma est une des personnes qu’il déteste le plus : un oméga… Les choses ne s’arrangent pas lorsqu’il découvre que Karasuma couche avec n’importe qui pour obtenir des promotions ou des augmentations. Entre Takaba, qui a été traumatisé par les omégas étant enfant, et Karasuma qui déteste les alphas et qui se sert d’eux pour arriver à ses fins, la situation paraît compliquée… Les deux hommes parviendront-ils à s’entendre ?

Spoiler : oui. Bon, on s’en doutait un peu cela dit. C’est un couple assez intéressant, avec des raisons assez solide de se détester. Tout du moins au début avant de mieux se connaître et de changer de comportement.

Dans le second tome nous retrouvons Utô (personnage secondaire du 1er tome) qui renonce à son rôle de protecteur et accepte la promotion offerte par ses supérieurs : une promotion qui fait de lui le chef d’un service rival à celui de Karasuma. Un jour, dans un bar, il fait la rencontre d’un oméga, Sumito Sasabe, qui n’éprouve que du dégoût pour son statut de bêta : mais les choses se compliquent lorsque Sasabe se retrouve engagé dans la compagnie, sous les ordres d’Utô ! Entre celui-ci, qui ne peut s’empêcher de se montrer protecteur envers un oméga en difficulté, et Sasabe qui le rejette obstinément parce que c’est un bêta, le futur s’annonce houleux…

Les histoires entre Alpha et Omega sont assez simple, du coup les autres combinaisons sont plus intéressantes comme celle entre un Alpha et un bêta. Même si je reste tout de même dubitative sur certains choix de scénario. Je n’ai pas accroché plus que ça aux personnages que ce soit dans le 1er ou le 2e tome. Je reste tout de même persuadée que ce manga peut plaire aux amateurs d’omegavverse et de Boy’s love en général. Ce n’est cependant pas mon préféré.

Les deux premiers tomes de A mon tour de pleurer sont disponible chez Hana Collectoon et le 3e tome devrait sortir cette année. Une série à réserver à un public averti.


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