En 2019, La Biennale d’art contemporain de Lyon change de lieu et investit pour la première fois les 29 000 m2 des anciennes Usines Fagor.
Le commissariat de cette 15e édition est confié au Palais de Tokyo, qui imagine une exposition internationale comme un vaste paysage à la topographie irrégulière et aux climats changeants.
Considérée comme l’une des plus grandes manifestations internationales d’art contemporain, cette édition se déploie sur l’ensemble du territoire métropolitain et régional.
UN NOUVEAU LIEU EMBLÉMATIQUE
La Biennale de Lyon investit le macLYON et les 29 000 m2 de friches industrielles des Usines Fagor au cœur du quartier Gerland, site exceptionnel et lieu emblématique de l’histoire lyonnaise. Installées depuis 1945 et définitivement fermées en 2015, ces usines figuraient parmi les dernières grandes usines de Lyon intramuros. En septembre, pour la Biennale, cet immense espace en friche deviendra le théâtre d’un système d’échanges politiques, poétiques, esthétiques et écologiques à travers les œuvres d’une cinquantaine d’artistes de toutes générations et nationalités, choisis par l’équipe curatoriale du Palais de Tokyo.
Isabelle Bertolotti, historienne de l’art et directrice du macLYON, est la nouvelle directrice artistique de la Biennale.
UN COLLECTIF CURATORIAL
La Biennale de Lyon confie le commissariat de l’exposition internationale au Palais de Tokyo et à son équipe de curateurs : Adélaïde Blanc, Daria de Beauvais, Yoann Gourmel, Matthieu Lelièvre, Vittoria Matarrese, Claire Moulène et Hugo Vitrani.
Ensemble, ils ont imaginé cette biennale comme un vaste écosystème où les oeuvres et les artistes cultivent l’art de la permaculture, à la jonction de paysages biologiques (l’ensemble des échanges avec le vivant, qu’il soit végétal, animal ou bactériologique), économiques (l’ensemble des échanges avec les ressources et les appétits qu’elles concernent : produire, distribuer, consommer) et cosmogoniques (l’ensemble des relations avec l’esprit du monde et la conscience de notre place dans l’univers).
Ce sont ainsi plus de cinquante artistes de toutes générations et nationalités, dans une distribution paritaire, qui ont été invité.e.s à concevoir des oeuvres in situ prenant en compte non seulement l’histoire et l’architecture des lieux mais également le contexte socio-économique dans lequel elles s’inscrivent.