Trois chorégaphes à Bastille . Sidi Larbi Cherkaoui tout d'abord dans le duo Faun
qui fait un clin d'oeil à celui de Vaslav Nijinski sur la musique de Debussy.C'est beau mais sans doute un peu juste pour arriver à faire oublier le maître. Un peu contorsionné parfois. Plus intéressant me semble le travail de l’Allemand Marco Goecke (c'est une création) même si le spectacle dans lequel on finit par rentrer prend du ventre après la musique de Ravel s'étire en sensualisme besogneux sur du Sarah Vaughan. Dommage. Enfin le spectacle vaut surtout pour le plaisir éprouvé à l'audition des Noces de Stravinski,dont la chorégraphie brouillonnedu suédois Pontus Lidberg, cinéaste à ses heures n'arrive pas à nous détourner.