Son nom est maintenant connu dans toute la France, notre députée s’est distinguée en défendant la position de decathlon, firme commerciale, qui fait commerce de la soumission des femmes. Comment a-t-on pu en arriver là ? Une élue des classes aisées et moyennes de la ville, qui pense ainsi additionner à sa mince base électorale les milieux religieux retrogrades, alors qu’elle aurait l’occasion d’ouvrir les yeux de populations qu’elle croit représenter. Même en politique le courage de regarder l’avenir et d’y emmener ses administrés paie. Personne dans la vile ne comprend qu’une macroniste présente une image aussi obscurantiste, et semble ne pas même se situer au niveau de modernité d’une Marion-Maréchal Le Pen ? Il y a une grave responsabilité de la part d’une élue de viser si bas, avec un calcul politique qui constitue une erreur et une faute. La démagogie va vite trouver ses limites, de quelle crédibilité va-t-elle disposer désormais, qui va la prendre au sérieux : nous sommes en France au XXI ème siècle, un pays rationaliste, où la femme dispose d’un des statuts les plus élevés au monde, où le religieux n’interfère pas avec l’Etat, où le niveau moyen est élevé, et où cette position est très loin de notre culture.
Fiona est jeune, et peut-être incroyablement naïve, certains éléments profonds lui ont échappé, elle croit sans doute que l’on peut transposer des dispositifs anglo-saxons dans les relations sociales, en ignorance de notre histoire. C’est ce que l’on peut lui pardonner.