Noah Lennox revient avec un sixième album solo fort en couleur intitulé Buoys. On le sait, l’artiste anglais réside depuis quelque temps déjà à Lisbonne, ville qui s’est fait connaître ses dernières années pour sa créativité artistique, et en particulier musicale (je pense notamment à Príncipe, dont les artistes ont pu être découverts à travers le monde, mais il y a bien d’autres exemples qui vont du fado au kuduro ou aux musiques brésiliennes).
Avec neuf nouvelles compositions, je trouve que Buoys est un disque plutôt simple – tout du moins en apparence. L’écoute de l’ensemble est limpide, et si le premier titre « Dolphin » vous touche, je ne vois pas comment vous pourriez ne pas allez jusqu’au bout… D’ailleurs, les chansons n’étant jamais longues, Buoys en devient particulièrement efficace. Il y a comme quelque chose de naturel, qui coule de source, aussi bien dans la musique que dans le chant.
S’agissant des collaborations, l’Américain Rusty Santos a participé une nouvelle fois à la production et au mixage, tandis que la chanteuse et DJ chilienne Lizz (Elisa Mabel Espinoza De Vera) et le musicien portugais Dino D’Santiago sont également présents sur l’album, en particulier sur la chanson « Inner monologue ».
Ce tout nouveau Panda Bear, en une brève demi-heure, ne fera peut-être pas autant de bruit que, par exemple, le culte Person Pitch en 2007 déjà. Pour autant, c’est un très beau disque que j’ai l’impression – vous aurez deviné pourquoi – d’écouter comme si j’étais près du Tage ou au bord de l’Atlantique.
(in heepro.wordpress.com, le 04/03/2019)
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