Après la "desertification médicale" comme ils l'appellent, et plus des 3/4 des médecins généralistes prenant la retraite qui ne sont pas remplacés. (Bouhhh les nantis... A moins qu'on considère, que repentis de leur nantitude, ils laissent leur place de nantis aux autres... Mais que personne ne se presse pour prendre leur place).
C'est le tour maintenant des pédiatres, et c'est męme plus grave , 400 postes de pédiatres hospitaliers ne sont pas pourvus.
Sachant qu'une maternité sans pédiatre... C'est pas autorisé (ŕ juste titre il semble), on va sans aucun doute assister ŕ des fermetures supplémentaires.
Le CNDP (conseil national de la pédiatrie) demande la formation de "plus" de pédiatres... Et moi je demande ŕ voir la marmotte qui met le chocolat dans le papier alu.
Pour info, 1 pédiatre pour 5300 enfants en France, soit trois fois moins que la moyenne européenne.
EDIT:
Un copier/coller d'un commentaire d'un pédiatre:
Un pédiatre le 12/07 ŕ 18h00
Ca ne peut que s'agraver. et pas seulement pour la pédiatrie, mais pour toutes les branches de la médecine oů il y a de gros risques en cas d'erreur, comme la chirurgie, l'obstétrique, la médecine d'urgence, la néonatologie, la pédiatrie hospitaličre, les soins intensifs de médecine et de chirurgie, la chirurgie, la chirurgie orthopédique et bien évidemment l'anésthésie.
La raison est la suivante :
La médecine avait été tenue largement ŕ l'écart de la logique économique néolibérale. le contrat de base entre médecin et malade était limpide. L'un confiait sa vie ŕ l'autre, qui avait le devoir de donner le maximum de ses possibilités pour l'aider. Ca avait trčs bien fonctionné ainsi, quasiment sans aucune loi et trčs peu de procčs. Depuis une vingtaine d'années, on assiste ŕ l'ingérance du monde économique avec une pression sur les coűts et un juridisme croissant qui dicte des contraintes de plus en plus nombreuses et menaçantes. Le nombre de procčs est en augmentation vertigineuse, alors męme que la médecine ne fait que progresser. Par exemple, s'il y avait 5 procčs en Allemagne pour 100 000 actes médicaux en 95, on est passé ŕ 625 en 2005.
Alors, dans pareil climat, les médecins hésitent de plus en plus ŕ se former pour des spécialités ŕ haut risque comme la pédiatrie. ca peut ętre extręmement difficile de diagnostiquer une méningite ou une infection rénale chez un petit de 18 mois qui ne vous donne aucune information, gardé par une tierce personne qui ne sait rien, rage, ne collabore pas pour l'examen et refuse obstinément de faire pipi.
La société récolte ce qu'elle sčme.
On est en train de tenter de remplacer une médecine basée sur la confiance qui fonctionnait au mieux de ce qui est humainement possible avec pour seul guide la conscience de chacun(e), par une médecine fondée sur la crainte de lois et la contrainte d'une logique de managers économiques qui administrent les hôpitaux et bientôt tout le monde de la santé. Sarkozy y va tout droit.
Source :
- Parents.fr