Savoir si une fille est intéressée ? 7 choses que vous devez savoir sur les signes d’intérêt

Publié le 28 février 2019 par Chrisandflow

Avertissement : Si vous n’êtes pas un habitué du blog, je vous recommande de commencer par vous familiariser avec plusieurs notions que j’ai déjà abordées précédemment, afin être en mesure de comprendre les explications qui vont suivre.

Vous les trouverez dans les articles suivants :

Un minimum d’expérience pratique est aussi préférable. Si vous êtes à peine capable d’avoir une discussion cordiale avec une fille qui lui vous plait, vous risquez de ne pas bien saisir certaines de ces explications. Si tel est le cas, n’hésitez pas à me demander des précisions en commentaire, et/ou (re)lire cet article plus tard, quand vous aurez acquis une meilleure expérience pratique.

Pour les autres, je vous souhaite bonne lecture 😉

Après séduire toutes les femmes, la seconde capacité que les hommes rêveraient d’avoir c’est reconnaître à coup sûr quand ils intéressent une fille.

Cela a à voir avec le besoin de validation et la peur du rejet que la majorité d’entre eux ressentent.

  • D’une part, savoir si une fille est intéressée avec une absolue certitude leur permettrait de séduire sans jamais risquer le rejet. Plus besoin alors de prendre son courage à deux mains pour escalader (puisqu’on saurait d’emblée que ça marcherait).
  • D’autre part, savoir qu’on intéresse une fille flatte beaucoup. On a le sentiment de plaire et d’avoir de la valeur, ça caresse notre ego dans le bon sens du poil — et il adore ! Ça n’a rien de mal en soi, tant que c’est considéré comme un « bonus » dans ses interactions. Mais le problème, c’est qu’obtenir cette forme d’approbation est le principal objectif de la plupart des hommes…

Pour ce faire, donc, ils veulent savoir si les filles sont intéressées en observant les signes d’intérêt qu’elles envoient durant l’interaction.

Malheureusement, deviner l’intérêt d’une fille avec une absolue certitude de cette façon relève presque autant du fantasme que plaire à toutes les filles.

Même une fille folle amoureuse de vous s’arrangera pour brouiller les pistes. Peut-être qu’elle le fera par peur d’être rejetée ou d’avoir l’air d’une « fille facile », ou parce qu’elle voudra vous tester. Quoi qu’il en soi, elle projettera au mieux de l’ambiguïté, et ce sera insatisfaisant.

Est-ce que ça veut dire qu’il faut faire fi des feedbacks que les femmes revoient lorsqu’on les séduit ?

Réponse : non !

Observer les feedbacks des femmes est fondamental pour calibrer et prendre les décisions les plus appropriées durant l’interaction.

La drague ressemble plus à une partie d’échec qu’au protocole d’allumage d’un appareil électroménager. Vous devez vous adapter à la fille, son attitude et ses réactions.

Pour vous donner un exemple simple…

  • Quand j’aborde une fille et que tout se passe bien, je déroule normalement, en discutant un peu puis en proposant le numéro/rendez-vous instantané.
  • Mais quand j’aborde une fille et que j’ai l’impression de ne pas être le bienvenu pendant les 30-45 secondes, je ne vais pas continuer à dérouler comme si tout se passait bien… Je vais probablement m’éjecter et chercher une meilleure candidate ! C’est la réaction que j’estimerai la plus appropriée.

Ça ne veut pas forcément dire qu’en persistant je n’aurais rien pu obtenir. La fille est peut-être désagréable parce qu’elle est sur la défensive et n’a pas encore bien pris le temps de mieux m’évaluer, qui sait ?

Mais ce serait idiot de faire un tel effort de persistance à ce stade, alors qu’on peut aborder 5 autres filles aussi jolie chaque jour — dont au moins 2 seraient immédiatement agréables.

Je pourrais donner d’autres exemples, mais je pense que vous avez compris où je voulais en venir.

Prendre en compte les feedbacks de la fille vous aide à décider :

  1. Quand escalader, et de quelle manière.
  2. Quand il vaut mieux persister ou laisser tomber.

N’observez pas l’attitude et les réactions des femmes pour éviter le rejet ou vous sentir validés. Faites-le pour calibrer, afin de maximiser vos chances d’atteindre votre objectif : le close. Ou à défaut : pour ne pas perdre de temps ni d’énergie avec les NON et certaines PEUT-ÊTRE.

Ce qui nous amène au constat suivant :

Pour être en mesure de bien calibrer vous devez d’abord être capable d’analyser correctement l’attitude et les réactions des filles.

Et c’est là où le bât blesse…

A cause de leurs émotions et d’une interprétation parfois sotte et simpliste inculquée par le marché de la séduction, beaucoup d’hommes sont incapables d’analyser correctement ce que les filles sous-communiquent quand ils les draguent…

Alors pour que vous ne fassiez plus partie de cette catégorie, je vais vous expliquer 7 choses importantes sur l’intérêt que j’ai comprise « à la dure », et qui m’ont permis d’acquérir plus de lucidité. Ces infos vous aideront à mieux interpréter le potentiel intérêt/désintérêt des femmes et faire des choix plus appropriées en fonction des situations.

Alors prenez un café, installez confortablement, et en avant !

  • La plupart des signes d’intérêt sont de petits indices, pas des preuves…

Pour commencer, ne vous enflammez pas quand une fille semble intéressée parce qu’elle sourit, rigole ou participent activement à la conversation.  Son attitude ne constitue pas une preuve que vous lui plaisez.

C’est clair qu’il vaut mieux tomber sur ce genre de filles que sur des plantes vertes ! Mais ne criez pas victoire trop vite : c’est tout au mieux un indice qu’elle est potentiellement intéressée.

Vous devez faire la différence entre une preuve et un indice.

Un indice, c’est une possibilité parmi d’autres.

Une preuve, c’est quand la possibilité est très probable.

  • Si votre copine reçoit des textos de la part d’un autre homme, c’est un indice qu’elle vous trompe peut-être. Mais ce peut tout aussi bien être un ami ou un collègue gay ! Au mieux ça vous met la puce à l’oreille.
  • Si vous la grillez bras dessus bras dessous avec quelqu’un, en revanche, là c’est une preuve : les chances qu’elle vous trompe avec lui sont très élevées.

De même : si une fille vous sourit quand vous lui adressez la parole, rigole quand vous blaguez ou se montre globalement avenante, c’est un indice… Peut-être qu’elle se comporte ainsi parce que vous lui plaisez ? Ou plus simplement parce qu’elle est sociable et de bonne humeur ? Ou même parce que elle est flattée de se faire draguer ?

Une vraie preuve, ce serait qu’elle vous dise que vous êtes mignon et vous mette la main au cul. Là, les chances qu’elle soit réellement intéressée seraient très bonnes.

Retenez :  Ce genre de signes d’intérêt ne sont que des indices ; des signes qui impliquent la possibilité qu’elle soit intéressée. Ce ne sont pas des preuves qui trahissent son intérêt.

Peut-être qu’elle est simplement sympa et ouverte de nature ? Ou peut-être que c’est la conversation qui l’intéresse, pas VOUS ?

Ce qui m’amène au second point…

  • Certains signes d’intérêt n’indiquent pas vraiment leur intérêt pour vous…

Les signes sur lesquels le marché de la séduction se focalise pour évaluer l’intérêt des filles sont majoritairement des signes d’intérêt sociaux :

  • elle sourit,
  • elle rit,
  • elle relance la conversation,
  • elle vous pose des questions perso,
  • etc.

Le gros problème avec ces pseudo signes d’intérêt, c’est qu’on leur donne trop souvent l’interprétation qu’on a envie de leur donner !

Combien de mecs, après être allés parler à une fille, reviennent tout contents parce qu’ils ont obtenu plein de ces signes d’intérêt. Maintenant ils se disent que la fille les a trouvé attirants et qu’ils lui ont laissé un souvenir indélébile…

Ces mecs utilisent ces signes d’intérêt pour se branler intellectuellement : ils flattent eux-mêmes leur ego en se faisant des films sur ce que pensent et ressentent les filles à propos d’eux. Parfois sans même obtenir quoi que ce soit (numéro ou autre), juste en repartant sur une bonne impression.

Cette masturbation mentale est fortement encouragée par le marché de la séduction mainstream, qui vend des techniques verbales pour obtenir ces IOI tout en affirmant qu’ils témoignent de l’attirance des filles. Mais tant que ça leur permet de se sentir validés, les mecs sont contents et en redemandent !

Problèmes :

  1. Chercher ces signes d’intérêt pour satisfaire son ego revient à rechercher la validation des femmes (et elles le ressentent).
  2. Satisfaire son ego ainsi n’a qu’un temps. Leur insatisfaction finit par revenir quand ils se rendent compte qu’obtenir ces signes d’intérêt ne les avance à rien : ils n’ont toujours pas de copine ni de résultat concret.
  3. En plus, comme les obtenir ne demande pas un courage particulier (pas besoin d’être très téméraire pour se montrer sociable et balancer des blagues…), cela conforte l’illusion qu’on peut séduire sans prendre de risque — ou très peu.

Retenez : les signes d’intérêt sociaux sont des indicateurs positifs, mais ils ne sont pas réellement révélateurs de l’intérêt des filles. Ce sont davantage des signes qui signifient qu’il y a un bon niveau de rapport, que des signes qui indiquent que la fille éprouve un intérêt romantique et/ou sexuel pour vous.

En d’autres termes, cet intérêt signifie qu’elle vous apprécie et se sent à l’aise avec vous. Mais ça ne veut pas forcément dire qu’elle est attirée, encore moins qu’elle a l’intention d’aller au-delà d’une discussion amicale.

  • On ne calcule pas l’intérêt d’une fille en comptant les IOI !

Profitons-en pour déconstruire l’un des plus gros mythes rependus par le marché de la séduction. Celui qu’on peut littéralement « calculer » l’intérêt d’une fille en recensant le nombre d’indicateurs qu’elle montre.

Cette théorie est tout aussi fantaisiste qu’elle est malcommode…

  • Premièrement : qui parvient à compter en temps réel le nombre de signes d’intérêt qu’il obtient !? Est-ce qu’il y a réellement des mecs qui, tout en discutant normalement avec les filles, se prennent la tête à recenser les IOI qu’ils valident ?

J’ignore pour vous, mais moi je suis trop concentré sur l’interaction pour ça !

Généralement, quand on commence à faire des calculs compliqués dans sa tête (Qu’est-ce que je vais dire/faire après ? Combien d’IOI j’ai eus et est-ce que c’est suffisant ?), on décroche de la conversation et on perd en spontanéité.

La principale raison pour laquelle les débutants perdent leur moyen quand ils parlent aux filles, c’est justement parce qu’ils sont trop dans leur p*tain de tête et pas assez concentrés sur le moment présent.

C’est difficile de se parler à soi-même et aux filles en même temps !

  • Secondement : même si vous parvenez à recenser les 3-5 signes d’intérêt recommandés durant la discussion, le doute risque de subsister quand même.

Remplir un quota imaginaire de signes d’intérêt ne supprime pas totalement la peur du rejet. Etquand il y a de la peur, il y a toujours du doute…

Le souci c’est que les mecs qui comptent les IOI le font justement dans l’espoir que ça va effacer leurs doutes.

Ils veulent voir assez de signes d’intérêt pour se rassurer, sentir qu’ils peuvent escalader sans risque. Mais ça n’arrive jamais ! Même quand le quota de signes d’intérêt est largement dépassé, la peur et le doute restent. Alors ils n’escaladent pas.

Au final, respecter cette théorie est contre-productif : vous perdez en efficacité pour un avantage insignifiant.

    • Perte d’efficacité : vous ne pouvez pas être efficace si vous êtes à la fois concentré sur le recensement mental des signes d’intérêt ET sur l’interaction. Les choses importantes comme s’appliquer à avoir une voix et un langage corporel posés, écouter et observer les femmes pour rebondir durant la conversation, etc., réclament déjà trop de concentration pour se disperser ailleurs.
    • Résultat insignifiant : même si vous obtenez tous les IOI répertoriés par les experts du Game — elle rigole, relance, se touche ses cheveux, whatever ! – vous allez quand même avoir peur d’escalader. La peur de l’escalation est comme celle de l’approche : utiliser des stratagèmes compliqués peut éventuellement vous rassurer un peu, mais une bonne part de votre peur va rester [tant que vous n’avez pas suffisamment affronté cette peur].

Au lieu d’essayer de lire l’intérêt comme un expert du décryptage non-verbal, en tentant de détecter les petits signes que la fille sous-communique, évaluez à la louche ! Fiez-vous à l’impression générale qu’elle donne. C’est mille fois plus pratique : ça demandera BEAUCOUP moins d’effort mental !

(Nous sommes dans la vraie vie, pas dans « Lie to me » ! ;-))

Aussi, comme je l’ai expliqué avant, ces signes d’intérêt ne sont que des indices, qui ne sont pas nécessairement significatif de son intérêt réel. Donc : inutile d’y prêter trop d’importance et d’attention !

De toute façon, une fois que vous avez fait le plus dur (abordé/obtenu le rendez-vous/isolé chez vous) la meilleure option est généralement d’escalader, quel que soi l’impression quelle donne — sauf si vous estimez que ça n’a vraiment aucun intérêt.

Ce qui nous amène au point suivant…

  • Le meilleur moyen de savoir si une fille est intéressée : escalader !

Vous pouvez compter les signes ou faire mille et une spéculations sur son niveau d’intérêt… tant qu’il n’y a aucune preuve concrète, ça reste de la branlette intellectuelle !

La seule chose qui permet d’évaluer concrètement l’intérêt en séduction, c’est l’escalation !

L’escalation est LE test de compliance ultime. L’unique indicateur qui puisse convertir des suppositions en certitudes. Ou au contraire : qui vous permet de vous rendre compte que vous vous trompiez.

J’ai commencé à draguer en 2006. Je ne suis peut-être pas actif 365 jours par an, mais je n’ai jamais été inactif plus de quelques mois depuis tout ce temps. Chaque année depuis 12 ans j’aborde plusieurs centaines de filles… je pense donc avoir acquis un niveau d’expérience suffisant pour comprendre l’attitude d’une femme et déduire si elle est potentiellement intéressée.

Et POURTANT il m’arrive encore d’être surpris parfois, quand j’escalade !

Quelques anecdotes qui me reviennent au moment où j’écris ces lignes :

  • Récemment : j’ai abordé une fille dans une gare, à quelques mètres d’un portique de métro…

Elle s’est arrêtée. Réaction neutre. J’ai eu beau essayer de l’engager dans la conversation, elle ne disait presque rien. Une vraie plante verte !

Après moins d’une minute, j’ai senti que la discussion n’irait nulle part. Alors j’ai préféré de tenter le numclose. Ça me semblait être une meilleure option que de la submerger de questions ou faire un monologue. Toutefois, je ne me faisais pas trop d’illusion quant à la réponse.

J’ai adapté ma proposition en lui disant quelques petits mots rassurant avant :

Je sais que ça fait un peu cavalier de proposer ça de manière aussi abrupte, mais… 

…puis j’ai suggéré qu’on échange nos numéros.

Elle a dit : « d’accord ».

Évidemment, je ne me suis pas enflammé. J’ai même supposé qu’elle me l’avait donné pour ne pas me le refuser (vs. pour me revoir).

Je l’ai recontacté le soir, au cas où. Non seulement elle m’a répondu, mais elle m’a même relancée le lendemain.

À l’heure actuelle on continue à correspondre ensemble, et elle semble bien plus intéressée que de prime abord. Alors qu’en me basant sur son attitude lors de la rencontre, je n’aurais jamais parié aller aussi loin. Au moins 95% des mecs se seraient probablement barrés, au lieu de lui demander le numéro.

Et c’est un exemple parmi d’autres : ce genre de « surprise » m’est arrivé plusieurs fois.

  • Tout aussi récemment : j’abordé une fille devant un passage clouté, qui attendait que le feu piéton passe au vert pour traverser…

Je lui ai lancé :

Bonjour… J’ai une question : est-ce que c’est du harcèlement si je viens vous dire que je vous trouve élégante ? Je dis ça parce que j’ai pas très envie de prendre votre gros sac à main dans le visage.

Comme mon approche l’a fait marrer, elle s’est montrée tout de suite avenante et loquace. Gros sourire, ricanement, participation active à la conversation. J’ai eu bien plus de signes d’intérêt qu’il m’en fallait pour supposer que j’avais de bonnes chances de repartir avec son numéro.

On a traversé la rue et on s’est arrêté un peu plus loin. On a discuté plus de 5 minutes. C’était agréable et divertissant. Mais quand je lui ai proposé de nous revoir, les problèmes ont commencé…

Elle m’a rétorqué qu’« elle ne donnait pas son numéro dans la rue ». Et j’ai eu beau persister, elle est restée sur sa position.

Finalement, c’est moi qui lui ai filé mon numéro (sait-on jamais ?). Mais pas de surprise : elle ne m’a pas recontacté.

Dans ce cas précis, c’est l’inverse qui s’est produit : la fille s’est montrée intéressée pour discuter avec moi, parce que mon approche l’a mise de bonne humeur et sans doute parce qu’elle s’est sentie flattée d’être (bien) abordée. Mais elle n’était pas intéressée par MOI. Ce n’est qu’en escaladant que j’ai pu le constater.

J’ai aussi plein d’exemple dans ce genre-là.

Bien sûr, c’est statistiquement plus probablement de prendre le numéro d’une fille sympa que celui d’une fille plus froide comme dans l’anecdote précédente. Néanmoins c’est loin d’être une règle absolue.

  • Ma meilleure anecdote : elle s’est déroulée il y a 6 ans, un beau jour de juillet…

J’étais en session solo quand j’ai vu une fille, tout à fait mon genre, passer dans mon champ de vision de l’autre côté du trottoir.

J’ai traversé la rue pour la rattraper, puis je l’ai abordé. Elle a répondu poliment, sans s’arrêter ni même esquisser un sourire.

J’ai parlé un peu avec elle (en réalité ça s’approchait plus d’un monologue que d’une discussion interactive). Puis, après avoir réalisé que je l’avais accompagnée sur plusieurs dizaines de mètres, j’ai eu immédiatement le réflexe de me dire que si je continuais à la suivre je risquais de dégrader ma valeur. J’ai préféré m’arrêter là et tenter le numclose.

À défaut de pouvoir partir sur une bonne impression, il faut parfois savoir partir sur une moins mauvaise possible.

Au vu de sa nonchalance, je n’attendais pas à grand-chose. Mais quand je lui ai proposé qu’on prenne un verre une autre fois, elle s’est arrêtée, m’a dévisagé quelques secondes, et elle m’a répondu : « OK… Pourquoi pas ! »

J’ai pris son numéro.

On s’est revu une dizaine de jours plus tard. Et devinez quoi : on s’est embrassé après 20 minutes, tellement le feeling était bien passé !

Deux jours après, elle m’a spontanément invité chez elle. Vous devinez la suite…

On est resté ensemble plusieurs années.

Pourtant, avant le rencard je n’ai reçu aucun véritable signe d’intérêt – sinon qu’elle m’ait donné son numéro.

Même pendant, la tension s’est vite fait sentir, on a échangé des regards qui en disait long… mais je n’ai pas réellement obtenu de signes d’intérêt tel qu’on l’entend dans la communauté (= sociaux). Pas de rire aux éclats, pas de kino, pas un grand engagement dans la conversation…

C’est simplement parce que, sous son apparence nonchalante qu’on aurait pu interpréter comme un manque d’intérêt, c’était juste une fille un peu réservée de prime abord.

Toutes les femmes qui vous apprécient ne vont pas forcément faire en sorte de vous le montrer explicitement, en rigolant comme des dindes ou en souriant niaisement…

Certaines resteront plus ou moins distantes, même si vous les attirez beaucoup et qu’elle meurt d’impatience de vous revoir/embrasser. Tout comme d’autres seront souriantes et sociables, mais ne seront pas réellement intéressées…

C’est une question de personnalité, et parfois de l’état interne du moment (personne n’est bavard et souriant h24 !)

Retenez : seul l’escalation permet de déterminer l’intérêt réel des filles. Rien d’autre ! Vous ne pouvez pas deviner l’intérêt d’une fille juste en observant son langage corporel et son attitude. Vous pouvez seulement le supposer. L’escalation, en revanche, permet d’évaluer son niveau d’intérêt et de compliance avec plus de précision.

Cela nous amène au point suivant…

  • Les signes de désintérêt ne sont pas beaucoup plus significatifs…

Certes, c’est plus facile de remarquer quand une fille n’est pas intéressée. Toutefois, ce que l’on considère comme du désintérêt n’en est pas toujours…

Quand une fille vous dit « casse-toi » ou vous ignore lorsque vous l’abordez, c’est assez facile d’en déduire qu’elle n’est pas intéressée… Mais quand elle reste distante, participe peu à la conversation ou vous résiste, cela ne prouve rien. Là encore, c’est tout au mieux un indice.

Le fait qu’elle soit distante ou vous résiste peut signifier un tas d’autres choses :

  • Elle est timide ;
  • Elle vous teste ;
  • Elle a peur de passer pour une fille facile ;
  • Elle cherche à se faire désirer ;
  • Vous allez trop vite pour elle ;
  • Etc.

Si l’on a tendance à douter de l’intérêt d’une fille, même quand tout laisse à croire qu’on lui plaît, on est au contraire enclin à avoir trop vite la certitude qu’elle ne l’est pas, juste en percevant quelques signes à priori négatifs…

Ajoutez à cela que les femmes sont bien plus à l’aise pour montrer leur désintérêt que leur intérêt…

    • Une fille très intéressée, même confiante et extravertie, va faire en sorte de laisser de l’ambiguïté.
    • En revanche, si vous ne lui plaisez pas elle hésitera rarement à vous le faire comprendre — parfois très clairement. Vous ignorer totalement, vous faire une expression faciale de rejet ou une remarque négative ne risque pas de froisser son ego…

Du coup :

  1. Si vous considérez tout comportement qui ne témoigne pas d’un intérêt potentiel pour du désintérêt…
  2. Et que le doute subsiste même lorsqu’elles sont intéressées…

…Vous allez bien plus souvent avoir l’impression de déranger les femmes que de leur plaire !

Non seulement ce ne sera pas génial pour votre innergame, mais aussi vous allez gâcher des occasions avec les filles dont l’intérêt était passif (voire les différents niveaux d’intérêt dans cet article).

J’ai, à titre personnel, bien progressé quand j’ai cessé de me fier aux signes potentiels de désintérêt que j’observais. J’ai fini par remarquer que celles que je considérais comme n’étant pas intéressées l’étaient parfois plus que je ne l’imaginais. J’ai cessé de voir plus de désintérêt qu’il n’y en avait…

Bénéfices :
    •  Meilleur innergame
    • Moins d’opportunités gâchées.

Ces signes de désintérêt ne sont très fiables non plus.

Je n’aurais jamais tenté ma chance avec les filles dans les exemples du point précédent si j’avais continué à me fier à eux…

  • Les signes d’intérêt les plus fiables ne sont pas ceux auxquels on pense

On se focalise beaucoup sur les signes d’intérêt sociaux, alors qu’ils sont les moins fiables en réalité. Entre les filles qui montrent un intérêt passsif et celles qui ne s’intéressent qu’à la conversation, c’est difficile de tirer des conclusions fiables en se basant dessus.

Dans la hiérarchie des signes d’intérêt, ce sont ceux que je place tout en bas.

J’y prête peu attention. En tout cas pas assez pour m’emballer quand une fille m’en montre, ni pour considérer que c’est mort si elle n’en montre aucun.

D’autres indicateurs sont beaucoup plus éloquents.

Par ordre décroissants je dirais :

  • Comment est-ce qu’elle réagit à mon escalade ?

Si je lui demande son numéro :

  • Est-ce qu’elle refuse catégoriquement ?
  • Est-ce qu’elle accepte/refuse en hésitant ?
  • Est-ce qu’elle accepte sans résistance ?

Si j’initie la proximité :

  • Est-ce qu’elle recule ?
  • Est-ce qu’elle reste, mais se sent légèrement mal à l’aise ?
  • Est-ce que ça l’excite ?

Si je colle ma cuisse contre la mienne :

  • Est-ce qu’elle la retire ?
  • Est-ce qu’elle la laisse ?

Si je prends sa main :

  • Est-ce qu’elle la retire ? Et comment ?
  • Est-ce qu’elle me la laisse ?
  • Est-ce qu’elle me la sert ?

Etc., etc.

La réaction à l’escalade vous donne des infos précieuses sur son niveau d’intérêt et de compliance. Ça vous permet de savoir où vous en êtes, et ce que vous devez faire après.

S’il y a des signes d’intérêt/désintérêt qui comptent vraiment durant le processus de séduction, ce sont ceux qu’elle renvoie via sa réaction à l’escalade.

Évidemment, toutes les escalades ne se valent pas… Je ne vais pas forcément penser qu’une fille est intéressée parce qu’elle me laisse son numéro ou vient en rendez-vous (bien que les chances qu’elle le soit sont plus importantes que lorsqu’elle me sourit).

En revanche, si je parviens à créer une connexion physique et sexuelle, à l’embrasser, ou à la ramener chez moi, c’est plutôt évident qu’elle le sera !

Plus le processus de séduction avance et plus l’escalation révèle l’intérêt des filles (et la nature de cet intérêt).

  • Est-ce qu’il y a de la tension sexuelle ?  

Surtout à partir du rendez-vous, quand vous êtes isolé avec la fille, la tension sexuelle joue un rôle capital dans la séduction.

  • Laisse-t-elle la tension sexuelle s’installer ?
  • Ou cherche-t-elle à la dissiper — en se tenant à distance, en évitant l’EC, en faisant une série de remarques, etc.

Si elle ne fait rien pour dissiper la tension, les chances qu’elle soit intéressée sexuellement sont très bonnes. Mais si elle cherche à tout prix à la dissiper, c’est soit qu’elle n’est pas intéressée, soit qu’elle cherche à se contenir pour que ça n’aille pas trop vite.

Dans tous les cas, ça en dit bien plus que n’importe quel signe d’intérêt social.

  • Comment se passe le rapport APRÈS la rencontre initiale ?

Analyser la qualité du rapport pendant la rencontre n’a pas un grand intérêt.

Avant de vous fiez au rapport pour évaluer l’intérêt potentiel d’une fille, il vaut mieux attendre l’après-rencontre.

Quand une fille est avenante au téléphone et en rencard, les chances qu’elle soit intéressée sont meilleures que lorsqu’elle l’est pendant la rencontre. Cela montre qu’elle est probablement intéressée pour vous revoir, et ça exclut la possibilité qu’elle soit uniquement sympa par politesse ou parce qu’elle s’est sentie flattée.

Toutefois, ça ne veut pas forcément dire qu’elle est intéressée. Les chances qu’elle le soit sont meilleures, c’est tout.

Et même si elle l’est, il n’y a pas matière à s’enflammer là non plus. Pas à ce stade du processus.

Dans la catégorie des filles sympa après le pick-up, vous trouverez un bon nombre…

  1. De filles overbookées : le genre TRÈS difficiles à revoir, parce que leur vie sociale hyper remplie les oblige à courir dans tous les sens.
  2. De filles volages, qui changent d’avis comme de chaussure !

Ne vous attendez même pas à revoir toutes les filles intéressées.

  • Intéressée un jour ne signifie pas intéressée TOUJOURS

En parlant de fille volage…

Vous devez réaliser que toutes les femmes sont volages à un certain de degré. C’est dans leur nature. Même si une fille s’intéresse à vous à un moment donné, elle peut perdre cet intérêt plus tard. Et quand ça arrive, les efforts que vous aurez fait pour lire son intérêt n’auront servi à rien…

  • Un changement d’humeur, à cause du stress ou parce qu’elle a ses règles ;
  • L’appréhension de vous revoir ;
  • Le retour de son ex ou la rencontre d’un autre homme ;
  • Etc.

Entre deux rencontres, maintes raisons peuvent leur faire passer l’envie de vous revoir. Parfois quelques jours, parfois définitivement.

Cela peut arriver avec n’importe quelle fille, même celles qui semblent les plus intéressées lors de la rencontre initiale, ou du premier rendez-vous.

Tout ce que vous pouvez faire, c’est garder la tête froide (ne pas vous enflammer !), constater que le vent a tourné quand elle ne vous répond plus, et mettre le dossier de côté pour éventuellement retenter votre chance plus tard.

Plus une fille était jeune et timorée, moins elle a tendance à être fiable. Les filles plus âgées et dominantes sont généralement plus constantes.

Chercher à savoir si elle est intéressée VS chercher à escalader

Tous ces points nous amènent à une conclusion finale…

Tant que vous n’escaladez pas, vous ne pouvez pas identifier l’intérêt réel d’une femme. Ni même la nature de cet intérêt. Puisqu’en effet, elle peut être intéressée sous certaines conditions et pour différentes raisons.

Toutes les femmes ne s’intéresseront pas à vous uniquement parce qu’elles vous trouvent attirant…

    • Vous pouvez l’intéresser uniquement comme « provider », à condition que vous acceptiez de passer par une lonnngue série de rencards et que vous vous soumettiez à sa vision du couple (sinon : next !)
    • Vous pouvez l’intéresser comme « sugar daddy », à condition que vous soyez prêt à vous investir financièrement.
    • Etc.

Ajoutez à cela qu’une bonne partie de ce qu’on considère comme de l’intérêt (les signes sociaux) n’indique pas tant le niveau intérêt réel d’une femme pour vous, mais plutôt le niveau de rapport et (parfois) d’attraction.

Une fille peut être célibataire et vous trouver charmant (= intéressée), mais parce qu’il n’y a aucun rapport elle restera distante. Ou au contraire être souriante et ouverte parce que le rapport passe bien, mais n’avoir aucune intention d’aller au-delà d’une relation amicale.

Il est vrai que le rapport et l’intérêt sont parfois corrélés (le rapport a tendance à être plus facile avec une fille intéressée, et vice versa). Mais ce n’est pas toujours le cas.

L’intérêt est un sujet bien plus compliqué qu’il n’y paraît…

Mais quoi qu’il en soit, la séduction ne consiste pas à obtenir la certitude qu’on plaît à la fille durant uneconversation…

La séduction, c’est amener une fille à coucher avec vous.

Pas nécessairement pour ajouter un +1 à son palmarès ou pour satisfaire sa libido le temps d’une soirée, mais aussi (surtout) parce que c’est un passage obligé pour installer une relation saine. Qu’elles l’admettent ou non, les femmes ne s’attachent vraiment à un homme que lorsqu’il devient son partenaire sexuel. Avant cela il n’est qu’un prétendant remplaçable.

Pour séduire vous devez escalader en acceptant les risques, et ne pas prendre l’intérêt perçu pour acquis (il ne l’est jamais !).

Vous n’irez nulle part si vous jouez la sécurité dans l’espoir de conserver l’intérêt qu’une fille semble vous porter. Cet intérêt n’est peut-être que social ? Et même s’il est sexuel/romantique, vous finirez par le perdre si vous ne faites rien.

Le rôle de l’intérêt : mieux calibrer

L’intérêt que vous observez durant le processus ne sert que d’information pour calibrer l’escalation qui va suivre.

Pour être efficace vous devez aller le plus loin possible, aussi vite que possible. Beaucoup de femmes se lassent rapidement de leur prétendant. Chaque rendez-vous, chaque heure et même chaque minute que vous passez sans faire progresser le processus peuvent vous être préjudiciables.

  • Si vous avez une bonne occasion de coucher avec une fille au premier rendez-vous, mais que vous préférez attendre le second par sécurité, vous allez peut-être gâcher votre seule chance !
  • Si le feeling se passe bien durant la première heure mais que vous ne capitalisez pas (toujours par sécurité), peut-être que l’excitation va retomber l’heure suivante et que vous n’aurez pas la possibilité d’escalader…
  • Parfois, cela peut être tenir à la minute près : vous ne saisissez pas la fenêtre d’opportunité qui s’ouvre, et vous n’avez plus jamais d’occasion.

Pour escalader vite et bien, vous devez faire preuve d’une excellente calibration. Et cette calibration s’opère en fonction des signes que les filles vous renvoient — aussi bien durant la conversation que lorsqu’elle se laisse escalader ou résiste.

Observer les signes d’intérêt/désintérêt et comprendre leurs significations sert à déterminer :

  • Le bon timing et la bonne manière d’amener l’escalade.

Ou…

  • Quand il est préférable de persister ou de s’arrêter là.

Par exemple : si lors d’un pick-up je m’aperçois que le feeling passe bien, je vais subodorer [1] que le rapport est suffisant (bon timing pour escalader) et [2] qu’une proposition simple paraîtra plus naturelle et appropriée.

Je pourrais lui demander ce qu’elle a prévu en fin de semaine, puis lui proposer qu’on prenne un café après le boulot. Simple, fluide et efficace !

Si à l’approche suivante je tombe sur une fille timorée et que je ne parviens pas à établir un bon rapport dans les premières minutes, j’estimerai sans doute qu’essayer de la rendre plus participation serait contre-productif (je risque de forcer le rapport). Je ferai alors une proposition plus cash du genre :

Écoute, j’vais pas te faire perdre plus de temps. Voilà ce que je te propose [+ Plus ma proposition.]

En rendez-vous, j’irai probablement plus lentement avec une fille froide/neutre pour la mettre à l’aise — comparé à une fille qui semble immédiatement emballée.

Si elle n’est pas loquace, je tâcherai d’installer du rapport différent que par la conversation : en lui montrant des photos sur mon téléphone, ou en me baladant un peu avec elle. Et si l’escalade physique ne prend pas, je préférerais peut-être en rester là et attendre de voir ce qui se passera au deuxième rendez-vous, si deuxième rendez-vous il y a, plutôt que de persister (car j’aurais sans doute l’air trop « agressif »).

Je me sers des signes d’intérêt, en les interprétants du mieux possible, uniquement pour escalader coorectement (ou à défaut : m’assurer qu’elle n’est pas assez intéressée pour aller plus loin).

Pour terminer…

Si vous êtes débutant, et que vous arrivez à peine à interagir avec une fille sans paniquer, ce sera difficile de bien interpréter son attitude et faire preuve de calibration.

Vous pouvez néanmoins vous souvenir que [1] l’escalation doit être votre priorité, et que [2] vous devez éviter les pièges de la rechercher la validation et d’attendre la certitude de plaire pour agir (ce qui n’arrivera jamais !)

Si vous êtes déjà expérimenté, avec cet article vous avez maintenant de nouvelles pistes pour mieux calibrer votre escalation.

Gardez à l’esprit que les feedbacks des femmes ont de l’importance, mais qu’il ne faut pas les interpréter comme le marché de la séduction a tendance à vous dire de le faire.

Pour en avoir rencontré beaucoup ces dix dernières années, un nombre non-négligeable de mecs qui enseignent la séduction ont une expérience pratique relativement faible. Juste : ils enseignent la drague à des mecs encore plus débutants qu’eux !

Il ne faut pas s’étonner qu’ils perçoivent la séduction comme dans les méthodes américaines des années 90, et considèrent un signe d’intérêt social comme un signe d’intérêt sexuel/romantique, ou croient qu’en collectant 3-5 IOI la fille va vouloir de vous comme petit copain.

Eux-mêmes manquent d’expérience et de recul pour comprendre ce que je viens de vous expliquer dans cet article.

Chrys

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