Un Van Dyck vient enrichir les collections de Budapest

Publié le 28 février 2019 par Podcastjournal @Podcast_Journal
Avec l’aide du gouvernement hongrois, le musée des Beaux-arts de la capitale hongroise a récemment acheté pour 6.818.221€ sans les frais, une oeuvre du célèbre artiste néerlandais. Elle était mise en vente chez Christie's à Londres le 6 décembre dernier. Il s’agit du portrait de la princesse Marie-Henriette, fille de Charles Ier d’Angleterre et d’Henriette-Marie de France, fille d’Henri IV et de Marie de Médicis. Il figure parmi les dernières commandes réalisées par Anton Van Dyck avant sa mort à Londres à 42 ans, le 9 décembre 1641. Le tableau, 158,2 x 108,6 cm, se trouvait auparavant dans une collection privée qui l’avait acquis lors d’une vente chez Christie’s à Londres en 1989.
Jusqu’à maintenant, le musée des Beaux-arts de Budapest ne possédait que deux oeuvres de jeunesse de Van Dyck, Saint Jean l’évangéliste et Portrait d’un couple marié, réalisés entre 1617 et 1620. Il a peint Marie-Henriette à plusieurs reprises et celui-ci date de l’été 1641. La princesse alors âgée de 10 ans, elle était née le 4 novembre 1631, venait d’épouser, le 2 mai 1841, dans la chapelle royale du palais de Whitehall à Londres, le prince William d’Orange, son aîné de 4 ans.
Ces trois tableaux de Van Dyck font actuellement l’objet d’une petite exposition composée de dix œuvres comportant des portraits gravés de la famille royale d’Angleterre et de portraits d’enfants royaux issus des collections du musée budapestois.
Le portrait de la princesse Marie-Henriette fera ensuite partie de l’exposition "Rubens et l’âge d’or de la peinture flamande" qui se tiendra du 24 octobre prochain au 16 février 2020 dans ce même musée. Depuis plusieurs mois maintenant, les médias de tous bords, les politiques et d’autres encore, nous rebattent les oreilles avec la violence. Principalement celle occasionnée par les gilets jaunes et les casseurs qui semblent les accompagner...