Pamela Méndez ‘ Time

Déjà sorti chez elle il y a quelques mois, Time nous arrive enfin en France en ce début 2019 tout comme c’est le cas en Allemagne, en Autriche et au Royaume-Uni.

Pamela Méndez est ce que l’on pourrait appeler une autodidacte puisqu’elle a appris presque tout, toute seule : de la guitare à la production musicale, en passant par le montage vidéo. Avant de se consacrer à la création de ses dix nouvelles chanson pour Time, la Suissesse avait développé d’autres activités dans le militantisme social, avec de multiples projets culturels.

Musicalement, voici évidemment un disque dont la voix de sa chanteuse impose quelque chose, par-dessus tout le reste. Par-dessus, certes, mais avec une tout aussi évidente nécessité de se poser sur une musique qui n’est pas un simple accompagnement.

D’une certaine façon, Pamela Méndez me rappelle il y a peu quand je découvrais Florence + The Machine avec l’album High As Hope (en 2018) et que je m’étais d’abord laissé avoir par la trop grande présence de la voix de Florence Welsh. Idem cette année avec la Suissesse. Puis High As Hope a, peu à peu mais finalement très vite, réussi à me toucher, par la voix de sa chanteuse, et la musique l’accompagnant.

Time, donc, me remet face à cette difficulté première que j’éprouve. Je ne sais pas encore s’il s’agira d’un album qui comptera autant pour moi. Cependant, une chose est certaine : Pamela Méndez n’a pas cherché l’immédiateté, et appelle à des écoutes répétées – certaines attentives, d’autres plaisir. La symbiose des deux donnera à coup sûr un résultat épatant.

Tout cela dit, Pamela Méndez peut être très fière de son nouvel album dont le titre me paraît dorénavant plus approprié que jamais.

(in heepro.wordpress.com, le 28/02/2019)

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