Bien sûr il y a Catherine Deneuve (mêmes initiales que Claire Darling) et on sait qu’elle joue mais on se laisse prendre une fois ou une autre, par une phrase bien sentie, par une réaction dans la solitude. Cette femme se défait de tout pour disparaître. Mais pour se défaire de tout, elle doit tout revoir, les objets, les souvenirs qui surgissent d’un simple mouvement de caméra, surtout les mauvais souvenirs. Ceux qui la font alors solitaire dans cette grande maison trop pleine et qu’il faudrait vider. Mais est-ce seulement possible ?
Je n’aurais sans doute pas été attiré par le livre à l’origine de ce film. Mais il y a Catherine Deneuve, Julie Bertuccelli (qui a réalisé La cour de Babel), et, peut-être par la présence de Samir Guesmi à l’écran, j’ai pensé plusieurs fois à Sólveig Anspach.