Format : 168 pages, 5.5 x 8.5 po., broché,
papier intérieur crème #60, encre intérieur noir et blanc,
couverture extérieure #100 en quatre couleurs
Jamais auparavant Jean Pierre Makosso n’avait autant mobilisé les symboles dans le processus d’élaboration du discours littéraire que dans Rien… L’énonciation narrative est plurivocale, une triangulation entre la voix persistante d’un nourrisson, celle subreptice d’un adulte et celle plus discrète de la collectivité.
Tout au long du récit, le narrateur ne quitte pas la plage. Plus qu’un espace, la plage est un leitmotiv permanent et obsédant, l’un des motifs directeurs du texte. Elle ne renvoie à rien d’érotique, elle évoque d’abord la liberté, l’épanouissement ; le lieu de réflexion philosophique, de recueillement, de repos, le lieu propice à la manifestation de la sagesse.
Paradoxalement, la plage symbolise ensuite le vide, la nudité, la dépossession, le délabrement, le dénuement, le ravage, la ruine, la détérioration, la pollution. Tous ces moyens techniques et bien d’autres du récit servent à la réflexion sur la question centrale dans le texte : le mode de conception et de gestion du pouvoir en Afrique en général, au Congo en particulier, qui resterait le même en dépit de l’alternance au sommet de l’Etat : le peuple est envisagé comme la propriété et la chose du pouvoir qui en extrait le maximum d’utilités possibles au cœur d’un commerce immoral, national et surtout international.
— Dr. Luc Fotsing
À PROPOS DE L’AUTEUR :
Jean Pierre Makosso a publié plusurs livres aux Editions Dédicaces, dont « La voix du conteur » (2008), « Le cri du triangle » (2009), « Œuvres humaines » (2010), « Human works » (2011), « Il était une fois… ce jour-là » (2012) et « Francophonîquement vôtre » (2017).
PRIX : 19.10 $CA