J’ai dévoré avec grand plaisir le deuxième tome de la saga La Sélection de Kiera Cass. Dans L’Elite, America fait partie des six dernières prétendantes au palais : la compétition est rude pour séduire le prince Maxon. America est perdue : elle éprouve des sentiments pour ce dernier – et elle pense que c’est réciproque – mais son ancien amoureux est aussi présent au palais, et elle a du mal à l’oublier. En parallèle, ses rapports avec les autres candidates sont houleux, et les attaques des renégats se multiplient. America se pose de plus en plus de questions sur ces problèmes politiques, le régime de castes, le passé de son pays. On explore également un peu plus les liens entre les personnages secondaires dans ce tome, ils prennent de plus en plus de place, sont mieux développés, et la visite des familles des candidates au palais est une bonne occasion pour en découvrir plus sur eux.
J’ai beaucoup apprécié ce tome qui creuse un peu plus la toile de fond de ce récit, de cet univers : on sent qu’il y a quelque chose de louche, que la royauté nous cache des choses par rapport au passé du pays et des renégats. Je me suis beaucoup interrogé sur la place des livres dans cet univers et j’ai adoré ce que l’auteure en a fait. Comme dans le tome précédent, j’ai adoré voir les réceptions, les belles robes, le faste de l’aristocratie : ça fait rêver, on se sent comme America.
Mais c’est un tome 2, et comme tous les tomes 2, le rythme y est un peu mou. Je commence à être agacée par l’attitude d’America et ses sentiments qui basculent sans arrêt entre Aspen et Maxon. J’entrapercevois le pire du triangle amoureux, j’espère vraiment que les choses vont changer dans le prochain tome.
Ceci dit, cette saga reste une des meilleures que j’ai découvertes ces dernières années. Je ne pensais absolument pas l’apprécier à ce point, le premier tome a même été un de mes rares coups de cœur de ce début d’année !
Kiera Cass, L’Elite, traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Madeleine Nasalik, aux éditions Robert Laffont, 16€90.