Cette déclaration précipitée et surprise a suscité des réactions du côté de l’opposition. Idrissa Seck et Ousmane Sonko n’ont pas tardé à dénoncer "une confiscation du vote du peuple". De son côté, Madické Niang indique que "nous assistons à une tentative d’embuscade et de séquestration du suffrage des Sénégalais et d’une rétrogradation sans précédent de la démocratie sénégalaise par le régime du président sortant. Dans sa boulimie du pouvoir, il concocte des manœuvres anti démocratiques et malsaines pour soustraire frauduleusement les élections aux Sénégalais dès le premier tour, alors qu’un deuxième tour est plus qu’irréversible".
Quelques minutes avant la sortie surprise de Mahammed Boun Abdallah Dionne, Idrissa Seck et Ousmane Sonko avaient tenu une conférence de presse annonçant "un inévitable deuxième tour". Ils ont profiter de la présence de la presse nationale et internationale pour dénoncer "l’attitude RFI, France 24, la RTS et le GFM qu’ils accusent de perturber la stabilité du Sénégal" en publiant des estimations non officielles plaçant Macky Sall en tête.
Le candidat du PUR, Issa Sall a félicité Idrissa Seck et Ousmane Sonko en évoquant le deuxième tour. "Je remercie le peuple sénégalais et je félicite les performances d'Idrissa Sec et d'Ousmane Sonko. Le 2e tour aura lieu. Ils (le camp présidentiel et ses alliés politiques) perdent leur temps. Le 2e tour est inévitable", a-t-il indiqué.
De son côté, le célèbre juge sénégalais Demba Kandji rassure: "Il ne saurait y avoir de problèmes. Seuls les procès verbaux sortis des bureaux de vote feront foi et loi".
Depuis une semaine, le petit monde des médias ne parle plus que de cela. Des journalistes, des hommes dans leur grande majorité, ont harcelé d’autres journalistes, des femmes dans leur grande majorité, via Twitter, en toute impunité et pendant de...