En 2014 avec sa série Black Scalpel Cityscapes l'artiste anglais Damien Hirst dévoilait des vues aériennes de plusieurs grandes villes entièrement composées d'instruments chirurgicaux combinés pour créer des vues plongeantes sur des zones urbanisées du monde entier...
Ces portraits de villes représentent les éléments anthropogéniques et d'éléments naturels tels que bâtiments, rivières, routes, faites à partir de matériel chirurgical, allant de scalpel, d'arrêts de fermeture éclair, d'aiguilles, d'épingles, de broches, de goujons, d'hameçons, de clous et de peinture brillante... et le tout sur fond noir.
17 villes qui sont soit des sites de conflits récents, des villes liées à la propre vie de l'artiste, ou bien des centres d'importance économique, politique ou religieuse.
Les villes vont de Paris, Moscou, Rio, Sao Paulo, San Francisco, Shanghai, Singapour, le Vatican, Washington... et donne ce résultat accrocheur et très graphique, avec une touche de poignant.
The Black Scalpel Cityscapes fait référence à la procédure militaire de bombardement chirurgical ou frappes chirurgicales, couramment utilisé dans la guerre moderne et qui vise à limiter les dommages collatéraux en ciblant des zones précises pour la destruction.
Chaque collage contient un peu de la saveur locale. Pour la vue de Paris il a ajouté des francs et des souvenirs touristiques français, tandis que pour la Cité du Vatican des médaillons religieux en argent et pour les routes miniatures de Moscou des éclats de miroir.
Un artiste qui crée aussi des installations qui confrontent le spectateur aux rapports existant entre l'art, la vie, la mort.
Mes sources... Via: designboom...