Ce matin, je dirai le simple bonheur d’un homme allongé au creux d’une
barque
L’oblongue coquille d’un canot s’est refermée sur lui
Il dort C’est une amande La barque comme un lit épouse son sommeil
La mer digère l’eau en sa profondeur fauve
C’est un grand arbre d’eau d’algues et de ciel bleu
C’est une immense fleur à fleur de terre et d’eau
Et l’homme allongé au creux d’une barque s’adosse à son mystère
Il dort
L’air s’appuie sur sa face
La vague le soulève
Il naîtra d’un ressac
Du cri d’une mouette
Le regard apaisé
Les mains nouées
Les pieds joints
Gaston Puel
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