Dans la dernière édition française du National Geographic, je suis tombé sur un article démontrant que l’ajout de dentelures sur les hélices des éoliennes augmentait significativement leur efficacité. J’ai donc voulu en savoir davantage et je fait une heureuse découverte. Un blogue consacré aux énergies de la mer renouvelable. C’est une merveilleuse trouvaille. Bien au fait des dernières tendances, son auteur Francis Rousseau, nous transporte de la surface jusqu’aux abimes des océans mystérieux. Là, se cache probablement notre salut énergétique.
Pour en revenir aux ailerons de baleine, un texte daté du 7 mars nous apprend: “…que ce modèle biomimétique marin n’a pas tardé à trouver des applications pour augmenter les performances des pales des turbines d’éoliennes, des turbines hydroliennes, mais aussi des ventilateurs et aérateurs et même des ailes d’avions. La compagnie canadienne, WhalePower, de Toronto, est en ce moment même la première à être passer de la théorie a la pratique. Whale Power est train de tester ce modèle au Wind Energy Institute of Canada , sur une pale de turbine d’éolienne.
Les résultats sont probants : appliquées sur les pales d’ éoliennes, ces excroissances appelées “ tubercules “, réduisent effectivement le bruit, accroissent la stabilité et permettent de capturer plus d’énergie à partir du vent. Selon Stephen Dewar, directeur de Recherche et Développement chez WhalePower : ” La technologie des tubercules a permis à une éolienne d’affronter un ouragan et de survivre à une tempête de neige et de glace “. Donnant corps aux conclusions des chercheurs de Harvard, WhalePower s’est appliqué à démontrer, par ailleurs, que des aérateurs industriels de bâtiment et des ventilateurs équipés de double pales à tubercules accroissaient leur efficacité de 20%. Un pourcentage suffisamment significatif pour convaincre le plus grand fabricant canadien d’adopter cette technologie…”