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Recrutement : les employeurs donnnent la priorité aux compétences techniques
Sur la base de l’ensemble des salariés quel que soit leur temps de travail, le pouvoir d’achat des diplômés d’écoles d’ingénieurs ou de commerce diminue de 220 euros. Il en va de même pour les diplômés de l’université qui décrochent aussi (entre 40 et 200 euros). Pour les niveaux de diplôme en-deçà de la licence (des non-diplômés à bac +2), leur salaire médian a augmenté de 30 à 200 euros. Les moins qualifiés ont pu notamment profiter du relèvement régulier du SMIC.
En 2010, le salaire des 10 % les mieux rémunérés était 2,3 fois plus important que celui des 10 % les moins bien payés. Ce coefficient était de 3,1 en 1992. Le gain salarial à court-terme escompté des études supérieures ne semble plus à la hauteur de ce qu’un jeune pouvait en attendre à l’orée des années 1990. Cependant, ce gain se retrouve dans l’accès à l’emploi. Plus de la moitié des non-diplômés sont sans emploi en 2015, pour seulement 5 % des diplômés d’écoles d’ingénieurs ou de commerce, soit un différentiel de 45 points contre seulement 28 points près de deux décennies auparavant. Les disparités des débuts de vie professionnelle selon le niveau d’études révèlent donc à la fois un resserrement des salaires de ceux qui ont un emploi, et un accroissement des inégalités des chances d’en obtenir un.