Je ne sais pas bien pourquoi je vous écris cet article aujourd’hui, puisque sauf si vous vivez dans une grotte vous avez certainement entendu parler de « La vérité sur l’affaire Harry Quebert« . En effet depuis que TF1 s’est mis à diffuser une mini série de 10 épisodes du même nom, on ne parle plus que de ça.
N’ayant pas la TV, je vous avoue être un peu passée entre les mailles du filet une ou deux semaines, puis la réalité du truc m’a rattrapée, et je n’ai plus entendu parler que de l’affaire Harry Quebert : dans le métro, au boulot, par mes amies … A tel point que lorsque l’on m’a proposé de me prêter le livre j’ai refusé tout net tant j’en avais déjà ma claque de ce Quebert.
Et puis une chose en entrainant une autre, je me suis retrouvée au repos forcée chez moi durant plusieurs semaines, avec interdiction de trop sortir, et comment vous dire que je me suis vite mise à tourner en rond et à devenir limite cinglée … Après avoir épuisé mon stock de livres à lire, je me suis dit qu’i était peut être temps de donner une chance à ce Harry Quebert dont tout le monde parle, histoire de ne pas finir idiote…
Je ne vous cache pas que j’ai commencé à lire ce livre en me disant que j’allais détester, qu’au bout de 50 pages j’allais le fermer pour ne plus jamais le rouvrir, et qu’encore une fois les gens faisaient tout un fromage de rien… Sauf qu’en fait et bien non.
Bon, même si vous le savez déjà certainement, juste pour vous restituer un peu le truc, La vérité sur l’affaire Harry Quebert est un roman policier de Joël Dicker, paru en 2012, et ayant reçu la même année le grand prix du roman de l’Académie Française et le prix Goncourt des lycéens… Pas mal donc.
Ce roman est donc un roman policier, qui commence en 1975 avec la disparition de Nola Kellergan, âgée de 15 ans, un soir d’été à Aurora, mais l’affaire est vite classée sans suite faute d’indices et d’éléments probants.
En 2008, Marcus Goldman, la nouvelle coqueluche de NY, qui a connu un succès monstre avec son premier roman, se retrouve en panne d’inspiration pour son second roman, qu’il n’arrive pas à écrire malgré des délais imposés par son éditeur. Pour tenter de remédier à la situation il décide de prendre quelques jours au vert, pour se reposer et se ressourcer auprès de son mentor, Harry Quebert, son ancien professeur d’université mais surtout l’auteur le plus connu de sa génération, à Aurora. Quelques jours plus tard, Harry Quebert est arrêté suite à la découverte des ossements de Nora Kellergan dans son jardin.
Convaincu de l’innocence de son mentor, Marcus décide de tout mettre en oeuvre pour venir en aide à son vieil ami, l’innocenter et rétablir son nom et sa réputation, quitte à mener sa propre enquête malgré les menaces et mises en garde anonymes qu’il reçoit, et qui se font de plus en plus sérieuses et précises.
Assisté d’un policier, grincheux et grognon, il va donc rouvrir ce dossier vieux de 33 ans, et mettre à jour des secrets tous plus sordides les uns que les autres.
Mon avis ?
Contre toute attente j’ai adoré ce livre, et l’ai dévoré en quelques jours. Dès le début j’ai été captivée par l’histoire, pleine de rebondissements, par les personnages, dont certains sont vraiment attachants, mais aussi par le rythme donné par l’auteur, tantôt calme tantôt palpitant. J’ai également apprécié les petites doses d’humour que Joel Dicker a mis dans ce récit, qui est pourtant un peu noir, avec notamment la maman de Marcus, qui est complètement surréaliste, ou encore avec le duo que forme Marcus et l’officier de police en charge de l’enquête.
Pour conclure ?
Je dirais simplement que j’ai beaucoup aimé La vérité sur l’affaire Harry Quebert, que j’ai dévoré en quelques jours. Alors que je ne suis pas très branchée livre policier, celui-ci a réussi à capter mon attention, et à me tenir en haleine. En refermant le livre je me suis dit que tout le long du récit je n’ai pas vu la fin venir, et que vraiment i était plutôt fortiche ce Joel Dicker ! J’ai bien sur voulu enchainer avec la série, diffusée sur TF1, mais dès le replat du premier épisode je n’ai pas accroché ; il faut dire qu’Harry Quebert est joué par Patrick Dempsey (Dr Mamour dans Gey’s Anatomy), et que vraiment, je n’accroche pas du tout avec cet acteur. Bref, après le visionnage du premier épisode de la série j’ai abandonné, et me suis dit que La vérité sur l’affaire Harry Quebert resterait pour moi la lecture du très bon livre de Joël Dicker.
La bande annonce de la série : ici
Le livre : ici