❤ J’ai fait plusieurs jolies rencontres à Angoulême, lors du festival de la BD cette année, rencontres dont je n’ai pas terminé de vous parler… Un de mes agréables souvenirs sera notamment ce passage, pourtant trop rapide, sur le stand des Editions de la Gouttière. J’étais déjà passée les voir, il y a deux ans, en compagnie de Sabine du petit carré jaune et de Mo’ du Bar à BD, et j’avais craqué pour petit dernier pour l’album Qu’ils y restent, qu’il avait adoré. Cette fois-ci, après maintes hésitations devant un panel gargantuesque, j’ai choisi d’emporter avec moi ce délicieux petit album que je vous présente aujourd’hui, Nora. Je tenais à dire combien les personnes qui sont là sont toujours adorables, me proposant de prendre aussi gratuitement un magnifique marque-page et une affiche. Merci ! Mais revenons-en à Nora… Alors que ses parents sont en plein déménagement, Nora est confiée pour quelques jours à son oncle, agriculteur. Nous sommes en plein été 75 et Nora n’est pas contente du tout de cet arrangement, choisissant au départ la bouderie. Mais l’appel de l’extérieur est trop fort et Nora découvre à la fois un arbre creux, qui fera une formidable cachette, et la présence d’une vieille femme, dans le voisinage. Nora est intriguée par la solitude de Madame Jeanne, et questionnant son oncle, se rend compte qu’elle n’a sans doute pas eu la chance de rencontrer l’être aimé. Partant du principe que chacun à sa chacune, et vice-versa, la petite fille mène l’enquête et échafaude la théorie selon laquelle celui qui était destiné à la vieille femme a sans doute oublié de naître… Et nous voici donc embarqués avec elle dans une dimension étonnante où les âmes parlent aux petites filles et essayent avec elle de résoudre les ratés de la vie. Que dire sinon que cet album est un petit bijou délicat, un coup de coeur de lecture évident, que je suis ravie de posséder dorénavant dans ma bibliothèque. Il est à découvrir l’esprit ouvert et le coeur tendre. Le graphisme est très beau, simple, dégradé dans des tons marrons, sauf pour les âmes qui sont bleues. Le tout forme un très bel objet livre qui, il me semble, peut autant être offert et confié à des mains d’enfants qu’à des mains d’adultes. En effet, loin d’être simple, je trouve que son récit a une force que je n’imaginais par au départ, donnant envie en fin de lecture de revenir sur certaines cases, pleines d’informations et d’émotion.
Editions de la Gouttière – avril 2015
J’ai aimé ce livre, un peu, beaucoup…
Lu dans le cadre de la BD de la semaine
Toutes les autres participations sont chez Noukette aujourd’hui !
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