5 usages innovants du BIM, épisode 5 : Calais Port 2015, le BIM entre toutes les mains !

Publié le 19 février 2019 par Franckbaty @Bouygues_C

Après 29 mois de travaux, les équipes de Calais Port 2015 viennent de finaliser la construction de la digue principale composée de 11 000 XBlocs® et longue de 3,26 km.
Un chantier d’ampleur, au cours duquel Bouygues Travaux Publics et ses partenaires se sont appuyés sur le BIM et la maquette numérique pour mener à bien le projet.

La maquette du projet avait plusieurs objectifs : être un support de compréhension pour l’ensemble des partenaires,  assurer le contrôle de cohérence de l’ensemble des données du projet, coordonner les différentes disciplines, optimiser le phasage, et servir de support de communication. Des bénéfices qui ont pu profiter à tous…

A mettre entre toutes les mains

Afin d’associer tous les acteurs du chantier à cette évolution numérique, des tablettes ont été mises à disposition des compagnons et des équipes travaux. Leur utilité a été démontrée lors des quarts d’heure sécurité, les formations aux postes de travail par le conducteur de travaux, et  en appui au lean management pour visualiser et mieux appréhender les tâches de la journée ou de la semaine par les équipes.
Les tablettes ont suscité un vif intérêt des compagnons, qui ont exprimé un retour très positif sur leur utilisation.

La réalité virtuelle pour sensibiliser compagnons et riverains

Une partie de l’extension du port a été reconstituée en réalité virtuelle, pour une visite immersive. Le client et les riverains pourront ainsi s’approprier le projet et mieux y adhérer.
La projection a permis également de sensibiliser les compagnons aux notions de sécurité, de mieux s’approprier l’environnement et d’anticiper les dangers, notamment sur des situations à risques atypiques (travaux sur quais et barges d’accès…).

De la souplesse, pour être capable de faire évoluer le process en cours de route

Si au départ, la maquette  numérique n’était prévue que pour la phase d’étude avant-projet détaillé, les retours positifs et l’utilité des analyses ont rapidement fait changer d’avis les équipes. La maquette a finalement été conservée pour évoluer tout au long des études, puis des travaux.

Pour chapeauter l’ensemble, une personne dédiée au BIM Management, rattachée à la Direction Technique, est présente à temps plein sur le projet. Des « BIM superviseurs » ont également été nommées pour chaque lot du projet (ouvrages maritimes, voirie et réseaux divers, ouvrages d’art, bâtiments). Interlocuteurs privilégiés de la BIM Manager, ils utilisent la maquette comme support complémentaire à leur contrôle externe d’intégration et de cohérence, notamment pour déceler les sujets nécessitant une attention particulière.

Enfin, chaque ingénierie comportait des « BIM contributeurs », garants du respect de la charte graphique et des procédures d’envoi des modèles 3D. En charge de superviser le travail de leur collaborateurs pour le BIM, ils transmettaient les modèles au BIM Manager pour que ceux-ci soient intégrés à la maquette globale du projet.